Le melon est issu d’une plante herbacée à tige rampante la famille des cucurbitacées. C’est un fruit qui est avant tout constitué d’eau. Selon les variétés, le pourcentage hydrique oscille entre 90% et 95%. Toutefois, l’eau du melon, tout comme celle des fruits très juteux, ne doit pas être considérée comme l’eau du robinet ni d’une fontaine.
Ce n’est pas une eau passive et inerte, un simple véhicule de transport des sels et des solutés, mais une eau vive qui a été intimement en contact avec le protoplasme des cellules végétales : l’eau du melon est une eau biologique qui a participé aux milliers, voire aux millions, de réactions chimiques qui se développent à l’intérieur des cellules vivantes du végétal.
C’est probablement pour cela que rien ne calme autant la soif, en temps de chaleur qu’une bonne tranche de melon. Et que rien n’est aussi bon pour les reins que ce sérum végétal qu’est l’eau du melon. Le melon contient une quantité de sucre (5,4%) inférieure à celle d’autres fruits ; il ne contient presque pas de graisse (0,1%) et les protéines y sont présentes dans un pourcentage (0,9%) pas du tout négligeable.
Mais, surtout, le melon apporte avec son eau une bonne quantité de vitamines et de minéraux harmonieusement combinés. Il faut citer les vitamines C, B6, B1 et les folates, mais aussi les petites quantités des autres vitamines (à l’exception de la B12).
Les minéraux nutritifs sont tous présents dans le melon, le potassium, le fer, et le manganèse étant les plus importants. Un melon de 2,5 kg contient la dose de fer quotidienne nécessaire à un homme adulte (10 mg) et plus de la moitié de celle de magnésium qui est de 350 mg.
Le melon est donc hydratant, reminéralisant, alcalinisant, diurétique et laxatif. Ses indications les plus importantes sont les suivantes :
* Affections urinaires : La consommation de melon enrichit le sang en sels minéraux et en vitamines et facilite le travail dépuratif des reins. Après avoir consommé du melon, les reins sont capables d’éliminer plus efficacement les substances de déchet et les toxines qui se produisent suite à l’activité métabolique. L’eau vive du melon contribue à tout ceci, ainsi que les minéraux qui y sont dissous. Il est donc conseillé à toutes les personnes qui souhaitent favoriser la fonction rénale si importante et, notamment, à celles qui souffrent de :
Insuffisance rénale : à un degré initial, dont les symptômes principaux sont la rétention de liquides et les faibles volumes d’urines ou les urines peu concentrées.
Calculs rénaux et sable, notamment de type urique, grâce à son grand pouvoir alcalinisant, le melon accroît la solubilité des sels acides qui forment les calculs uriques et en facilite la dissolution et l’élimination.
Infections urinaires (pyélonéphrites et cystite) : bien que le melon ne soit pas un antiseptique urinaire, son action alcalinisante sur l’urine peut freiner la prolifération des germes coliformes qui provoquent les infections urinaires qui ont besoin d’un milieu acide pour se développer.
* Excès d’acide urique se manifestant par de l’arthrite et de la goutte.
* Constipation chronique due à une paresse intestinale.
* Etats de déshydratation accompagnés de pertes de minéraux comme il se produit suite à une diarrhée, à une transpiration abondante ou à des crises fébriles. Bien que le melon soit laxatif, il peut être administré sans problème en cas de diarrhée par gastro-entérite.
Préparation et emploi
Frais : c’est la meilleure manière de le consommer. Il est déconseillé en dessert car la grande quantité de liquides qu’il apporte rend la digestion difficile.
En conserve : le melon permet d’élaborer de délicieuses confitures et marmelades. FIN
Référence : Dr Georges Pamplona Roger (médecin, chercheur)
Proposé par Ambroisine MEMEDE
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