La Coordination des syndicats de l’éducation au Togo (CSET) a appelé à une nouvelle grève les 30, 31 janvier et le 1er février, les lignes n’ayant pas bougé au sein du nouveau cadre de discussions mis en place la semaine dernière par le Premier ministre.
Dans un communiqué rendu public, la CSET « constate avec indignation le caractère dilatoire caché que revêt une fois encore ce énième groupe de travail, afin de faire perdurer la crise qui n’a eu que d’impacts négatifs quant à la qualité de l’enseignement au Togo ».
« Malgré les deux semaines accordées au gouvernement pour régler définitivement la question relative aux primes et indemnités, ainsi que celle de la prise en compte des amendements à intégrer, aucune ligne n’a bougé pour rassurer le monde éducatif, et le délai des deux semaines est à terme sans aucune amorce de discussions sur les primes et indemnités », souligne le communiqué.
A cet effet, poursuit le texte dont l’Agence Savoir News a obtenu copie, la CSET demande « à tous les camarades enseignants, chefs d’établissements et les inspecteurs à respecter le mot d’ordre de grève d’indignation les 30, 31 janvier et 1er février, car ce statut nous concerne tous et nous devons tous le défendre ».
« Par ailleurs la question des primes et indemnités, ainsi que la pris en compte des amendements sont prioritaires lors des discussions dans le groupe de travail et qu’au terme des trois jours de cessation de travail susmentionnés, si cette question ne trouve pas satisfaction, la grève restera reconductible les prochains jours », précise le communiqué.
Rappelons que les enseignants exigent notamment l’ouverture des « négociations sur la fixation des taux correspondant à nos primes et indemnités ».
Actuellement, les montants des primes varient entre 19 et 35% des salaires des enseignants. Selon la CSET, ces primes doivent être portées à 50% des salaires pour tous les enseignants. FIN
Edem Etonam EKUE
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