Le personnel du secteur de la santé observera encore de sit-in les 24 et 25 janvier, a annoncé ce mercredi Prof. David Dosseh, ex-secrétaire général du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot).
« S’il n’y a toujours pas de réaction positive, je pense qu’il y aura un préavis de grève. Et là, ce sont les premiers responsables du syndicat qui vont décider », a-t-il précisé.
A l’appel du Synphot, le personnel de la santé avait déjà observé un sit-in le 3 janvier dernier.
Les agents de secteur exigent notamment une amélioration de leurs conditions de travail et de vie.
« Le système de santé dans notre pays est sinistré. La santé n’est pas une priorité, car peu de moyens sont loués à ce secteur, avec les répercutions que nous connaissons », a déploré Prof. Dosseh.
« Les infrastructures qui ne sont pas adéquates, les équipements ne sont pas de qualité et sont insuffisants. Le personnel est en sous-effectif », a-t-il ajouté.
Les autorités ont souhaité mettre en place, un groupe de travail ou une commission, afin de plancher sur les problèmes soulevés par le Synphot.
Mais pour les premiers responsables de ce syndicat, pas question d’attendre, car certaines préoccupations sont « urgentes ».
« Pour nous, il y a des problèmes urgents qui doivent connaître des solutions urgentes. Par l’exemple l’équipement des hôpitaux est une question urgente. Cette question doit être réglée dans l’immédiat. La question du statut du personnel non fonctionnaires officiant dans les hôpitaux est aussi une question urgente, parce que nous l’avons traîné », a précisé Dr. Atchi Walla, secrétaire général du Synphot.
« On n’a pas besoin d’aller dans un groupe de travail pour décider de payer un nouveau scanner pour l’un des deux CHU de Lomé. On n’a pas besoin d’aller dans un groupe de travail pour décider de payer un respirateur pour la réanimation polyvalente du CHU Sylvanus Olympio », a-t-il ajouté. FIN
Edem Etonam EKUE
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