La coalition de l’opposition battra encore le pavé dans les rues de Lomé et de certaines villes du pays la semaine prochaine, a annoncé jeudi sur une radio privée, Nathaniel Olympio (président du Parti des Togolais et membre de la coalition).
« La semaine prochaine, nous serons présents dans les rues de Lomé et d’autres grandes villes du pays : mercredi, jeudi et samedi. Vendredi, nous allons aussi nous faire entendre », a déclaré M. Olympio sur Victoire Fm.
« Et nous espérons que Sokodé, Bafilo et Mango auront aussi la possibilité de manifester », a-t-il ajouté, estimant que les « togolais n’ont pas le cœur à la fête ».
Ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition manifeste pratiquement toutes les semaines depuis quatre mois contre le régime en place. Cette semaine, elle observé une petite pause.
La coalition exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Elle réclame également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.
Le dialogue annoncé depuis plusieurs semaines par le gouvernement, peine à démarrer.
L’opposition exige des « mesures d’apaisement » (notamment la libération de toutes les personnes arrêtées dans la foulée des manifestations et celles détenues dans l’affaire des incendies des marchés) avant d’aller à la table de négociation.
Du côté du pouvoir « toutes les conditions sont réunies » pour le début des discussions.
L’autre problème : la médiation. L’opposition exige un dialogue en présence d’une médiation, ce qui n’est pas du goût du gouvernement.
La médiation menée par les présidents ghanéen et guinéen est pratiquement ne se fait plus entendre.
Samedi dernier, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) ont salué à Abuja, les « mesures d’apaisement » prises par le gouvernement togolais et appelé les auteurs politiques à un « dialogue inclusif ». FIN
Edem Etonam EKUE
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