Le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehame a dénoncé mardi soir, de « réseaux » de vente et de consommation « de stupéfiants notamment l’herbe de cannabis sur les points de départ ou de chute » des manifestations organisées par la coalition de l’opposition.
« L’inquiétante proportion que prend ce phénomène interpelle pour diverses raisons, tous les acteurs: les organisateurs, les forces de sécurité et les organisations de défense des droits de l’homme », souligne le ministre dans un communiqué rendu public sur les médias d’Etat.
« Au-delà de son caractère répréhensible, ce phénomène est un catalyseur de violences qui émaillent certaines manifestations avec parfois des conséquences graves », poursuit le ministre, demandant à « chaque acteur de prendre ses responsabilités pour lutter contre ce phénomène ».
Le Colonel Yark Damehame invite « les organisateurs des manifestations et leurs services d’ordre à prendre les dispositions pour proscrire ou au mieux collaborer avec les forces de sécurité pour éradiquer tout comportement contraire aux lois de la République ».
Ce dernier rappelle à ces « réseaux de vente de drogue sur les lieux des manifestations qu’ils s’exposent à la rigueur de la loi ».
La coalition des 14 partis politiques de l’opposition multiplie depuis août des manifestations de rues contre le régime en place.
Ces partis politiques exigent notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Ils réclament également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations.
Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.
Le dialogue annoncé par le gouvernement, peine à démarrer. FIN
Edem Etonam EKUE
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