Des milliers de togolais battaient encore le pavé dans les rues de Lomé mercredi en fin de matinée, à l’appel de la coalition de l’opposition, a constaté l’Agence Savoir News.
Partis des trois points de rassemblements traditionnels de ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, les manifestants ont sillonné des artères de la capitale togolaise, avant de chuter devant l’hôtel Sancta Maria, en bordure de mer pour un meeting.
C’est la 18ème marche de cette coalition depuis le début de la crise qui secoue le pays en août.
Elle exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Elle réclame également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.
Le dialogue annoncé par le gouvernement, peine à démarrer. L’opposition exige des «mesures d’apaisement» (notamment la libération de toutes les personnes arrêtées dans la foulée des manifestations et celles détenues dans l’affaire des incendies des marchés) avant d’aller à la table de négociation.
Du côté du pouvoir « toutes les conditions sont réunies » pour le début des discussions.
Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures d’apaisement notamment, la libération de certaines personnes dont les Imams de Sokodé et de Bafilo.
Les « consultations » entamées mardi par le gouvernement ont été boycottées par la coalition qui dénonce une « manœuvre de diversion ». FIN
Junior AUREL
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