« L’instabilité au Togo aura des conséquences régionales et nous devrons payer le prix du développement », a averti ce jeudi, le président nigérian Muhammadu Buhari.
Ce dernier s’est dit « inquiet » de « l’instabilité politique » qui règne dans ce pays, secoué depuis plus de trois mois par une nouvelle crise politique, avec des manifestations répétées de la coalition de l’opposition.
« Il doit y avoir une solution à la crise. Les amis de l’opposition et des autorités doivent les encourager à prendre des mesures conjointes (…) », a précisé M. Buhari.
Ce dernier a reçu le 21 novembre dernier à Abuja, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé et le sujet aurait été largement abordé par les deux hommes.
Le président français s’est également prononcé mercredi, en marge du sommet UE-UA à Abidjan.
« Je souhaite que le peuple togolais puisse s’exprimer librement, que le cadre du pluralisme soit aussi respecté, que les oppositions puissent faire valoir leurs arguments », a déclaré M. Macron lors d’une interview mercredi à Radio France Internationale et France 24.
Ce jeudi, les partisans de la coalition ont bouclé deux jours de manifestations à Lomé et dans plusieurs villes du pays. Ils battront encore le pavé samedi prochain, après une courte pause vendredi.
La coalition de l’opposition exige également la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Les 14 partis politiques de ce regroupement réclament aussi la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations.
D’intenses tractations sont menées ces derniers jours, pour la tenue dialogue. Pour l’instant, aucune date n’a encore été fixée pour les discussions. FIN
Junior AUREL
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