Des agriculteurs et agricultrices des préfectures de Kpélé, Danyi, et Kloto ont été formés vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) sur la fabrication des bio-pesticides naturels, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Production et de la promotion des pesticides naturels pour améliorer la santé environnementale », initié par le Consortium Impact Plus(CIP), un regroupement de sept organisations de la société civile dont 4 européennes.
Ce projet qui vise l’amélioration des pratiques agricoles et conditions de vie des populations par l’usage des pesticides naturels, a été financé par l’Ambassade de France au Togo à travers le « Projet Innovant de la Société Civile et de la Coalition d’Acteurs » (PISCCA).
Ces assises ont permis aux participants de partager les acquis de la formation sur la fabrication des pesticides naturels et les méfaits des insecticides, tenue les 27 et 28 septembre à Amlamé dans l’Amou. Il s’agissait d’outiller les participants à pouvoir fabriquer eux-mêmes des bio-pesticides à partir des éléments naturels. Les participants une fois formés, serviront des relais pour l’utilisation et l’exploitation de ces bio-pesticides dans leurs communautés.
La rencontre a été marquée par des présentations sur les dégâts causés par les pesticides chimiques, les effets des pesticides chimiques sur la vie des abeille : utilité de l’abeille dans la nature, la connaissance et l’utilisation des bio-pesticides, les insectes nuisibles et les bienfaits des bio-pesticides. Ils ont également appris à préparer des bio-pesticides à base de certaines plantes telles que les feuilles de papayes, les feuilles de nem et le piment.
La phase pratique a permis aux participants de composer des éléments devant servir à la fabrication des bio-pesticides.
Selon Adzohonou Kwami (le coordonnateur de l’ONG Agriculture Environnement Humanité +Coop-CA+ et membre de CIP), cette démarche a pour finalité d’aider les communautés à éviter au maximum l’utilisation des pesticides chimiques.
Ce dernier a également demandé aux bénéficiaires de vulgariser les acquis de cette formation pour une meilleure appropriation des techniques de production et de l’utilisation des bio-pesticides. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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