Le document d’évaluation finale du 6ème programme de coopération Togo-UNFPA 2014-2018 a été présenté ce jeudi à Lomé aux différents acteurs de développement, a constaté une journaliste de Savoir News.
La rencontre a été présidée par M. Etsri Homevor (secrétaire général du ministère de la planification) en présence de M. Saturnin Epié représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Selon le rapport final du 6ème programme de coopération, on peut noter une perception globalement positive des interventions du programme. L’évaluation a pu établir quelques insuffisances relevant de la partie gouvernementale ne permettant pas de maximiser la valeur ajoutée des interventions SONU au rang desquelles figurent les ruptures fréquentes de poche de sang et les difficultés logistiques pour la référence de certains cas.
Durant son 6e programme au Togo, l’UNFPA a abouti à des réalisations remarquables en ce qui concernent le leadership et l’offre des produits contraceptifs, la promotion du genre et la lutte contre les VGB, la promotion de stratégies innovantes pour les services PF, le leadership dans l’appui du dividende démographique.
La pertinence du programme a été démontrée des points de vue de son adéquation aux priorités nationales, de sa logique d’intervention et de sa réactivité aux changements. Il a fait montre d’une grande efficacité dans la réalisation de ses projets avec des performances très souvent au dessus des niveaux prévus.
L’exécution budgétaire pour les différents projets de 2014 à 2017 est efficace avec des taux dépassant généralement 95% et une adéquation avec les taux de réalisation des produits qui sont plus souvent au dessus de 90%.
« Les conclusions et les recommandations vont permettre à tous les acteurs de développement de prendre conscience des acquis et des faiblesses pour mieux planifier les programmes à venir. L’essentiel est de prendre conscience des recommandations pour minimiser dans le prochain programme les goulots d’étranglement et capitaliser les forces pour que ce programme puisse être élaboré avec encore plus d’efficacité », a confié M. Homevor.
« Cette évaluation indépendante répond à la volonté de renforcer la redevabilité, qui faut il le rappeler des devenue une exigence fondamentale et unanimement recherchée par des gouvernements et leurs partenaires au développement, mais aussi de plus en plus par les communautés et les bénéficiaires », a indiqué pour sa part M. Epié.
Selon le document, d’une manière générale, l’appropriation nationale du 6e programme de l’UNFPA est faible à tous les niveaux. Certains efforts ont été faits par le gouvernement mais l’appropriation du programme par les acteurs nationaux de mise en œuvre demeure problématique.
« Sur la base des recommandations et du rapport du 6ième programme, nous envisageons le 7ième programme sous trois aspects, la continuité pour suivre les orientations du gouvernement togolais en matière de développement dans le domaine de la santé de la femme, des jeunes et des adolescents et la collecte et la diffusion des données. La deuxième chose se sera la consolidation pour bâtir sur les acquis du 6ième programme. Le troisième aspect sera de l’innovation. Nous allons prendre un peu de recule pour voir ce que nous allons mettre en œuvre dans le 7ème programme avec beaucoup plus de réalisme et beaucoup plus de partenariat avec les différents acteurs », a conclu le représentant de l’UNFPA.
Rappelons que l’UNFPA est l’agence des Nations Unies qui offre aux femmes et jeunes, les possibilités d’une vie sexuelle et reproductive saine. Elle travaille à l’accélération de l’accès universel à la santé sexuelle et de la reproduction, notamment la planification familiale volontaire et la maternité sans risque.
Créée en 1967, l’UNFPA est implanté au Togo depuis 1972 et intervient dans la santé de reproduction, la population et développement et le genre, la culture et les droits humains. FIN
Chrystelle MENSAH
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