Les populations des quartiers de Zongo et de Numétoukondzi de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) ont été appelées samedi dernier à assurer une égalité de chance aux filles et aux garçons dans leur éducation pour leur épanouissement en leur permettant d’évoluer dans les mêmes conditions lors d’un meeting, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Initiée par l’association Petite Sœur à Sœur (PSAS) avec l’appui de l’Action Medeor et la BMZ, cette rencontre était placée sous le thème « donner les mêmes chances aux filles et aux garçons pour leur autonomisation ».
Elle s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet « Mon avenir : renforcement des capacités des jeunes vulnérables des localités du Togo ».
L’objectif principal visé: prendre conscience aux hommes et aux femmes à travers un sketch, sur l’importance d’assurer une égalité de chances aux filles et aux garçons dans leur éducation pour leur épanouissement et de leur faire comprendre aussi que c’est l’éducation qui favorise le développement de la société.
Il s’agit d’amener les populations à une prise de conscience en faveur de l’éducation de la jeune fille, de contribuer à son épanouissement dans le milieu, par une intensification des actions de lutte contre les discriminations et les oppressions dont elle est victime, du double fait de jeune âge et de son sexe.
Il a été question d’insister sur la nécessité d’assurer l’éducation des jeunes filles et de promouvoir la culture de l’excellence chez les jeunes filles scolarisées.
A travers un sketch illustrant les avantages de l’éducation de la jeune fille, la directrice exécutive de l’association PSAS, Mme Ama Yawo Akototchè et la responsable de communication de l’association, Mme Marceline Létou Agossou ont déploré la conception de certains parents, selon laquelle, l’investissement dans l’éducation de la jeune fille est considérée comme un investissement inutile.
Aussi les deux oratrices leur ont rappelé qu’ils doivent permettre à leurs enfants garçon et fille d’évoluer dans les mêmes conditions en ce qui concerne leur encadrement à la maison et d’investir dans leur éducation de la même façon pour qu’ils puissent grandir et devenir des personnes responsables.
Elles ont déploré le fait, que de nombreux parents n’aiment pas à œuvrer pour l’éducation, la scolarisation et la formation professionnelle de leur fille argumentant que la jeune fille est faite pour le ménage.
« Certains parents pensent que la jeune fille est faite pour rester au foyer et on n’investit pas souvent dans son éducation, même dans l’éducation classique », ont-elles précisé.
« On a souvent constaté que dans nos familles et communautés, des gens ont un regard différents sur les filles et les garçons en ce qui concerne leur devenir », ont-elles souligné.
Elles ont insisté sur le suivi de l’enfant quel que soit ce qu’il fait et convié les parents à leur accorder l’amour pour éviter l’écart entre eux et les enfants.
Les deux oratrices les ont invités à être aux petits soins des enfants afin de leur permettre de réaliser leurs potentiels.
Le sketch a également mis en évidence la responsabilité des parents dans la réussite de leurs enfants qu’il soit fille ou garçon.
Il s’agissait par ce sketch, d’amener les parents à investir dans l’éducation de leurs enfants, et être capables d’identifier les stratégies à mettre en œuvre pour assurer une bonne éducation de leurs enfants.
En rappel, l’association Petite Sœur à Sœur est une association à but non lucratif qui œuvre dans trois domaines que sont la santé communautaire à travers la lutte contre les IST/SIDA, la prise en charge médicale des séropositifs, l’éducation et la formation professionnelle et enfin la promotion et la protection des droit humains ainsi que le bien-être des enfants et des jeunes. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
Savoir News, la Maison de l’Info