La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) ont invité ce mercredi, le gouvernement togolais à fixer une « date » pour le « référendum » sur le projet de loi constitutionnelle.
Dans une déclaration commune, ces trois organisations « prennent acte en particulier de l’adoption du projet de loi constitutionnelle visant à modifier les articles pertinents de la Constitution togolaise ».
« Elles observent que c’est une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’Ouest », souligne la déclaration lue sur les médias d’Etat et abondamment relayée par les réseaux sociaux.
Elles « encouragent l’opposition à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles » et « font appel à tous les acteurs politiques togolais pour poursuivre le dialogue sur cette question importante de manière pacifique, conformément aux aspirations légitimes du peuple togolais ».
Les députés de l’opposition avaient boycotté le vote de ce texte de révision constitutionnelle introduit par le gouvernement au Parlement. Le texte instaure un mandat de cinq ans (renouvelable une fois) et le mode de scrutin à deux tours.
Les députés de l’opposition exigent plutôt le retour à la constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.
La coalition de l’opposition a déjà organisé plusieurs manifestations à Lomé et dans plusieurs villes du pays, qui ont fait au moins quatre morts, selon un bilan officiel.
Ce mercredi, des milliers de partisans de l’opposition ont encore battu le pavé ce mercredi à Lomé et d’autres villes.
Ce regroupement de 14 partis de l’opposition sera encore dans les rues jeudi à Lomé et à l’intérieur du pays. FIN
Edem Etonam EKUE
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