La coalition de l’opposition a appelé les populations à une journée « Togo mort » ce vendredi et à « se recueillir en mémoire de des martyrs ».
En milieu de matinée, le grand marché de Lomé et celui de Hedzranawoé ont ouvert leurs portes. Beaucoup de commerçants étaient présents, mais l’ambiance n’était pas celle des grands jours. Les Banques, sociétés d’assurance etc… étaient également ouvertes.
Au centre ville, plus précisément à Déckon où s’agglutinent les vendeurs de portables, il n’y avait pas la grande foule, mais certaines boutiques ont ouvert leurs portes, contrairement à la première journée Togo mort.
La circulation était un peu fluide à certains endroits de la ville et un peu dense à d’autres carrefours. L’administration publique fonctionnait normalement.
Par exemple au CASEF, les ministères étaient ouverts et des agents à leurs postes.
A l’intérieur du pays, plus précisément à Dapaong, le marché de la ville s’animait normalement en milieu de matinée. Sauf quelques boutiques ont fermé. La circulation était normale. A Kara, la situation est normale. Le marché est ouvert, avec les activités normales.
Mercredi dernier, le ministre de la sécurité le Colonel Yark Damehame, avait mis en garde les fauteurs de troubles, rappelant que le vendredi est un « jour ouvrable ».
« Nous voulons rappeler à tous les fonctionnaires, à toute la population togolaise que le vendredi est un jour ouvrable. Ceux qui mènent des activités économiques seront libres de mener leurs activités. Les fonctionnaires seront libres d’aller à leur lieu de travail », avait-il martelé lors d’une conférence de presse.
« Celui qui prend le risque d’agresser un commerçant qui va au marché ou qui est au marché, s’expose à la loi », avait-il averti, invitant « les uns et les autres à la responsabilité ».
La coalition de l’opposition exige le retour à la constitution de 1992. Les 14 partis politiques de ce regroupement réclament également « la révision du cadre électoral y compris l’effectivité du vote des Togolais de l’étranger, le déverrouillage des institutions de la République et la libération de tous les prisonniers politiques notamment ceux détenus depuis les manifestations du 19 août 2017 jusqu’à ce jour ». FIN
Edem Etonam EKUE
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