Ouvert depuis lundi, le deuxième colloque scientifique international de l’Université de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) a été clôturé ce vendredi, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La cérémonie a été présidée par Professeur Komla Sanda, président de l’université de Kara.
Pendant cinq jours, les participants ont réfléchi sur le thème: « la recherche en Afrique: retro-vision et vision pour l’émergence du continent », avec le sous-thème: « Le massacre de Pya-Hodo en pays Kabyè, 60 ans après un passé qui ne passe pas ».
La rencontre qui a connu 750 communications dont 7 conférences plénières et 6 posters, a permis de faire l’état des lieux de la recherche en Afrique pour la repositionner comme un outil privilégié de développement.
Le colloque a également servi de cadre d’échange et de partage d’expériences pour les participants venus de plus de huit pays.
A l’issue des travaux, il ressort que dans beaucoup de pays africains, ni la recherche, ni les universités ne sont suffisamment financées par les pouvoirs publics.
La cérémonie de clôture a permis de présenter le rapport général des travaux. Au nom du ministre de l’enseignement supérieur, le président de l’Université de Kara a relevé le rôle de la recherche dans le développement socio-économique des Etats africains.
« Si notre manière de faire la recherche ne se transforme pas, elle va être déconnectée des communautés, alors que la recherche en principe, être plus près de celle-ci », a souligné Prof. Komla Sanda, avant de souligner: « la recherche est d’une utilité sociétale ».
Le président a annoncé que dorénavant les colloques vont s’organiser alternativement par les Universités de Kara et de Parakou et entre l’Université de Lomé et d’Abomey-Calavi. Rendez-vous est donc pris en 2018 à l’Université de Parakou au Bénin (environ 400 km au nord de Cotonou). FIN
De Kara, Peter MALOUMBA
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