Le projet de loi de révision constitutionnelle, introduit par le gouvernement a été affecté ce mercredi à La commission des lois constitutionnelles, a annoncé le président de l’Assemblée nationale en plénière.
« Nous sommes dans une situation de force majeure, raison pour laquelle nous allons faire entorse à la procédure parlementaire pour clôturer la session demain (jeudi). Et vendredi, nous allons nous occuper du projet de loi du gouvernement », a déclaré Dama Dramani, à l’issue d’un long débat.
Les députés de l’opposition ont souhaité que cette session extraordinaire soit simplement clôturée, afin de laisser place aux débats sur le projet de loi du gouvernement.
« Aucun togolais aujourd’hui, n’a la tête ni le cœur pour parler d’autres choses que la révision constitutionnelle. Et nous avons clairement exprimé notre point de vue », a souligné Me Isabelle Améganvi, présidente du Groupe Parlementaire ANC (Alliance Nationale pour le Changement).
« Nous ne serons pas crédibles à parler d’autres choses en ce temps de crise où toute la population, tout le monde attend de nous (députés), que nous parlons de la révision constitutionnelle. Nous voulons discuter, étudier et adopter le projet de loi », a-telle martelé.
Par ailleurs, l’opposition a indiqué avoir retiré sa « proposition » de loi.
Le pays a été secoué ces derniers jours par des manifestations à l’appel d’un regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, pour exiger le retour à la constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.
Ces partis politiques ont appelé les populations de Lomé et de ses environs à prendre part à un meeting d’informations et d’explications sur ce projet de loi et sur l’actualité politique le vendredi 15 septembre au terrain du bas fond du collège Saint Joseph, à partir de 14H. FIN
Junior AUREL
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