La commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles a rendu le rapport de ses travaux au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé depuis vendredi dernier, indique un communiqué de ladite structure publié ce mardi.
Le dossier remis au président de la République, comprend : (i) un rapport sur les auditions et consultations effectuées, (ii) un document portant propositions de réformes par voie parlementaire, accompagné d’une note explicative et (iii) d’un document portant projet d’une nouvelle constitution, accompagné aussi d’une note explicative.
La commission « estime avoir pris en compte, les aspirations profondes des populations » et adresse ses remerciements « à toute la classe politique et aux citoyens pour leur disponibilité et leur participation aux différentes rencontres d’audition et de consultation ».
Elle invite la classe politique « à en faire bon usage dans l’intérêt exclusif de la Nation togolaise toute entière ».
Cette commission — boudée par plusieurs partis de l’opposition — a pour mission de proposer dans les meilleurs délais, un texte de réforme politique, de réforme institutionnelle et constitutionnelle qui tiendra compte de « l’histoire du pays » , et répondra aux « aspirations des Togolais ».
Dirigée par Mme Awa Nana-Daboya, cette institution dépose son rapport dans un contexte où le pays a été fortement secoué ces derniers jours par des manifestations, à l’appel d’un regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, pour exiger le retour à la constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.
Par ailleurs, la coalition a également appelé les populations de Lomé et de ses environs à prendre part à un meeting d’informations et d’explications sur ce projet de loi et sur l’actualité politique le vendredi 15 septembre au terrain du bas fond du collège Saint Joseph, à partir de 14H.
A peine démarrée ce mardi, la session extraordinaire de l’Assemblée nationale a été « suspendue » pour reprendre mercredi, sur demande des députés de l’opposition qui souhaitent qu’une attention particulière soit portée au projet de loi introduit par le gouvernement.
Précisons que ce projet de loi, adopté le 5 septembre par le gouvernement en Conseil des ministres, consacre la « limitation des mandats et le mode de scrutin à deux tours ». FIN
Edem Etonam EKUE
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