Le gouvernement a adopté ce mardi en conseil des ministres, un avant-projet de loi consacrant la « limitation des mandats et le mode de scrutin à deux tours », indique un communiqué rendu public.
Le texte porte « modification des articles 52, 59 et 60 de la constitution du 14 octobre 1992 ».
« Cette initiative est de nature à favoriser la préservation d’un climat de paix et de sérénité indispensable pour permettre à notre pays d’intensifier les efforts visant à répondre aux préoccupations essentielles des populations en matière d’amélioration de leurs conditions de vie », souligne le communiqué lu sur les médias d’Etat.
« Le Président de la République a réaffirmé sa volonté d’ouverture et a invité les acteurs politiques au sens du dépassement pour faire aboutir le projet de révision constitutionnelle », ajoute le texte.
L’adoption de cet avant-projet de loi intervient la veille des manifestations prévues les 6 et 7 septembre par plusieurs partis de l’opposition pour exiger les réformes notamment la limitation du mandat présidentiel (10 ans au plus), le mode de scrutin aux élections présidentielles et législatives (deux tours) et la recomposition de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
L’opposition prévoit manifester sur l’ensemble du pays. Dans un communiqué rendu public, les ministres de la sécurité et de l’administration territoriale ont invité les organisateurs de ces manifestations villes ainsi que les itinéraires « retenus de commun accord ».
Selon les deux ministres (dans un communiqué conjoint), aucun problème ne se pose à Lomé pour ces manifestations.
Sur les 45 localités prévues par l’opposition pour les marches des 6 et 7 septembre simultanément avec celles de Lomé, les deux ministres, lors de leur rencontre, « ont demandé à la délégation de réduire à 5, le nombre de localités à l’intérieur pour disponibilité des personnels des services d’ordre et de sécurité », souligne le communiqué.
« La délégation a demandé de porter ce nombre à 10. Ainsi, les villes choisies ont été communiquées aux deux ministres par les organisateurs des manifestations lors de la réunion du 2 septembre. Il s’agit des villes: Dapaong, Tandjouaré, Kara, Bassar, Sokodé, Tchamba, Atakpamé, Anié, Kpalimé et Tsévié », précisent les deux ministres.
« Les localités étant retenues, les itinéraires dans lesdites villes ont été arrêtées d’un commun accord au regard des recommandations faites par les ministres en application de la loi fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunions et de manifestations pacifiques », ajoutent-ils, invitant les organisateurs « à se conformer auxdites recommandations pour faciliter la gestion sécuritaire desdites manifestations ». FIN
Junior AUREL
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