Des « enquêtes judiciaires » ont été ouvertes pour « situer les responsabilités » suite aux manifestations synchronisées du Parti national Panafricain) à Lomé et dans d’autres localités du pays, ayant fait deux morts (dont un par balle) à Sokodé (ville située à environ 336 au nord de Lomé).
Pour les organisateurs, ces manifestations ont fait plutôt sept morts.
Au total 57 forces de l’ordre ont été blessées. Du côté des manifestants, 20 blessés ont été enregistrés, a indiqué le directeur général de la police le commissaire divisionnaire Têko Koudouovoh.
« Les enquêtes judiciaires sont ouvertes pour déterminer et situer les responsabilités », a-t-il souligné.
« Le Togo reste et demeure un Etat de droit, qui garantit la liberté de manifestation conformément à la loi. Toutefois, le gouvernement rappelle que les organisateurs de ces manifestations doivent respecter les dispositions de la loi que nous nous sommes données », a-t-il souligné, affirmant que « l’attitude du PNP dénote une volonté délibérée de déstabilisation, de troubles à la paix, à la quiétude des populations et à l’ordre public ».
Samedi soir, le directeur général de la police avait dressé le bilan des dégâts matériels (des manifestations): deux bureaux de police brûlés et d’autres saccagés par les manifestants.
Les manifestants ont également brûlé un véhicule de la gendarmerie, emporté deux armes et brûlé deux autres. Ils ont aussi emporté des munitions, a-t-il souligné.
Le PNP exige notamment les réformes politiques et le vote des togolais de la diaspora. FIN
Edem Etonam EKUE
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24