Une trentaine d’acteurs intervenant dans le domaine animal de la région des plateaux ont été sensibilisés lors d’un atelier d’information et de renforcement de capacités sur l’épidémio-surveillance à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisé par le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de l’Hydraulique avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), cet atelier entre dans le cadre du projet « TCP/TOG/3601 : renforcement de capacités de surveillance épidémiologique du Réseau d’Epidémio-surveillance des Maladies Animales épidémiologique du Togo » (REMATO).
La rencontre a regroupé des éleveurs, vétérinaires, agents forestiers, etc.
Elle visait à sensibiliser les acteurs de terrain sur leur implication dans la mise en œuvre du projet et de recueillir des informations et données sur les principaux points critiques du fonctionnement du réseau REMATO, d’animer des ateliers de concertation et d’échanger avec les acteurs impliqués dans l’épidémio-surveillance animale.
Il s’agissait également de présenter le contenu du projet aux acteurs de mise en œuvre identifiés dans chaque région afin de leur permettre de mieux s’impliquer dans sa mise en œuvre.
La rencontre a également permis aux organisateurs, d’aborder avec les participants d’autres préoccupations issues des concertations inter- acteurs et de la logique du groupe. Ces derniers ont aussi été sensibilisés sur le rôle et le niveau d’implication de chacun dans la bonne marche du projet.
Les travaux ont été marqués par un exposé des activités suivi des débats sur les objectifs de REMATO, le réseau de surveillance, les maladies prioritaires surveillées par REMATO, comment participer aux activités de surveillance, dispositions du matériel adéquat pour effectuer les prélèvements sur le terrain, la provenance du matériel les signes cliniques des maladies et es analyses et échanges entre les différents groupes.
Selon Dr Adomefa Kossi (consultant en Epidémiologie), l’élevage représente 26% du PIB agricole (PIBA) du pays et contribue de ce fait à l’économie du Togo, malheureusement ce sous-secteur est caractérisé par un faible niveau technique, un faible taux d’équipement, une faible maîtrise par les éleveurs des paramètres zootechniques du secteur fortement sujet aux épizooties.
Pour lui, l’une des principales contraintes dans la plupart des élevages est que les animaux sont exposés aux épizooties.
Pour Claude Batchassi (Directeur Régional de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pèche plateaux), « la lutte contre ces maladies animales essentiellement transfrontières devrait permettre la levée des principales contraintes liées aux faibles taux de croissance du PIBA ».
Ce dernier s’est réjouit de l’importance que le gouvernement apporte aux acteurs du domaine de l’élevage et invité les participants à exprimer toutes leurs inquiétudes pour la réussite du projet. FIN
D’Atakpamé, Edouard KAM
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