La deuxième édition de la fête du chocolat, du café et du cacao a officiellement démarré samedi à Lomé, événement piloté par la compagnie « Choco Togo » et le Conseil interprofessionnel du café-cacao en partenariat avec le gouvernement. Et c’est le salon du chocolat, du café et du cacao qui a donné vendredi, le ton de la fête.
Ainsi du 30 juin au 2 juillet, le café, le cacao, ainsi que le chocolat seront présentés sous toutes leurs formes, un cadre d’exposition, de promotion de produits 100% togolais à base de café et cacao du terroir. Il s’agit également d’un cadre de rencontre, de partage et d’échange sur la filière café cacao.
Selon Eric Komé Agbokou (Président de Choco Togo), l’objectif est d’abord de féliciter les producteurs pour l’excellence de leur travail. Il s’agit également de valoriser les deux produits tout en valorisant la chaîne des valeurs.
« Il faut que le cacaoculteur soit reconnu dans ses efforts. C’est la fermentation qui détermine l’arôme du chocolat… », a-t-il souligné.
Notons que cette édition est couplée du lancement officiel de la campagne (2017-2018) de commercialisation du café et du cacao, une filière en pleine expansion.
La campagne 2016-2017 a dégagé 17.933 tonnes contre 13.000 tonnes (2012) pour le café, 11.586 tonnes contre 6.000 tonnes pour le cacao.
« Cette année, nous avons des signaux forts qui nous permettent d’augurer un volume plus avantageux pour les producteurs », a indiqué Anselme Gouthon (Secrétaire général du Comité de coordination pour les filières café et cacao).
« Il est donc de notre devoir de financer l’accompagnement. Et c’est ce que nous avons fait depuis deux ans. Nous avons eu l’occasion de participer à plusieurs Foires internationales, ce qui a permis de faire connaître Choco Togo au plan international », a-t-il précisé.
Notons que la filière café-cacao génère des revenus à plus de quarante mille familles togolaises.
Producteur moyen du café et du cacao, le Togo s’est donné pour défi, une production annuelle de 30.000 tonnes de café et 25.000 tonnes de cacao. Une nouvelle ambition dans laquelle le pays s’est lancée, grâce à son Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA).
Lors d’une visite sur le terrain au siège de l’unité technique café-cacao (UTCC) à Kpalimé (120 km de Lomé), le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a exprimé son grand souhait de renforcer cette filière, compte tenu du rôle considérable de celle-ci dans les parts d’exportation du pays, dans le passé.
« Le potentiel existe, reste à le développer », avait-t-il déclaré. FIN
Ambroisine MEMEDE
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