« La lutte contre la torture n’est pas seulement une affaire de sensibilisation, mais aussi d’action effective », a martelé ce lundi, Mme Federica Mogherini (haute représentante, au nom de l’UE), à l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, célébrée le 26 juin.
La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l’être humain. Malgré l’interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde.
L’ONU a toujours condamné la torture comme l’un des actes les plus viles commis par des êtres humains sur leurs semblables.
La torture est un crime en vertu du droit international et fait l’objet d’une interdiction absolue qui ne peut être justifiée en aucune circonstance.
Cette interdiction fait partie du droit international et s’applique à tous les membres de la communauté internationale, que l’État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite.
La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l’humanité.
« La ferme volonté de l’UE de lutter contre la torture et les mauvais traitements, où qu’ils se produisent, est ancrée dans la Charte des droits fondamentaux et confirmée et décrite dans le plan d’action de l’UE en faveur des droits de l’homme et de la démocratie pour la période 2015-2019 », a souligné Mme Federica Mogherini.
Pour atteindre cet objectif, a-t-elle indiqué, l’UE bâtit activement des coalitions avec des partenaires et la société civile: « En décembre dernier seulement, nous avons célébré la Journée des droits de l’homme en organisant le forum UE-ONG 2016 sur les droits de l’homme visant à prévenir et interdire la torture au niveau mondial, ainsi qu’à y remédier ».
« La lutte contre la torture n’est pas seulement une affaire de sensibilisation, mais aussi d’action effective. L’UE continue d’œuvrer à la promotion du droit des victimes à la réhabilitation et à d’autres moyens de réparation, à l’introduction de garde-fous à tous les stades de la privation de liberté, en ouvrant les lieux de détention à des fins de contrôle; à l’examen des allégations de torture de manière effective et indépendante et à la traduction des auteurs en justice.
Mme Mogherini a réaffirmé le soutien de l’UE au travail effectué par le Fonds de contributions volontaires des Nations unies pour les victimes de la torture, par le rapporteur spécial des Nations unies et par le Comité de prévention de la torture du Conseil de l’Europe et invité « instamment les partenaires à les aider dans leur travail ».
« L’UE défend l’objectif de l’Initiative sur la Convention contre la torture consistant à parvenir à une ratification et une mise en oeuvre, au niveau mondial, de la convention des Nations unies contre la torture d’ici à 2024, dans le but d’éradiquer totalement la torture », a-t-elle précisé.
« L’UE continuera de collaborer avec ses partenaires internationaux et régionaux pour faire en sorte que la torture appartienne au passé et faire office de figure de proue dans les efforts communs, accomplis au niveau mondial, en vue d’éradiquer la torture », a ajouté Mme Mogherini.
Rappelons que le 26 juin est l’occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l’ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s’unir et soutenir des centaines de milliers de personnes qui ont été victimes de la torture ou qui le sont encore aujourd’hui. FIN
Junior AUREL
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