La mobilisation était visible lundi après-midi au tribunal de Lomé où les huit étudiants interpellés, après les manifestations la semaine dernière sur le campus de Lomé, devraient être jugés, a constaté l’Agence Savoir News.
On notait notamment la présence de plusieurs étudiants, des acteurs de la société civile, et des proches des étudiants interpellés. Des forces de l’ordre étaient également postées à l’entrée du Palais et dans certains coins.
Folly Satchivi, président de la Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE) et sept autres de ses camarades ont été interpellés, suite à des affrontements qui ont opposé la semaine dernière, étudiants et forces de l’ordre. Les heurts ont éclaté, suite à un rassemblement de la LTDE, violemment dispersé aux gaz lacrymogènes.
Les étudiants réclament une amélioration de leurs conditions de vie et d’études sur le campus.
La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) a condamné une « répression barbare, primitive, infamante et sauvage » des étudiants et exhorté les ministres de l’enseignement supérieur, de la sécurité et de la protection civile, ainsi que les autorités universitaires au « respect des franchises universitaires et des libertés publiques ». FIN
Edem Etonam EKUE
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