Des membres de la Société Coopérative Simplifiée de Producteurs de Cacao Bio du Togo (SCOOPS-PROCAB) des préfectures de Kloto et d’Agou, se sont séparés jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), après deux semaines de « champs écoles » sur les techniques de piquetage et les autres techniques agricoles en vue d’un bon rendement dans la production de cacao biologique, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Un champ-école, est un champ où on regroupe un certain nombre de producteurs à qui on apprend des itinéraires techniques agricoles recommandés par la recherche concernant un produit agricole donné.
Cette activité est organisée par la SCOOPS-PROCAB, avec le soutien des Agronomes Vétérinaires Sans Frontière (AVSF) à travers ses partenaires financiers du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités et de commercialisation des fèves de cacao biologiques, dont le but est de créer des champs écoles afin de permettre aux membres producteurs de cacao biologiques d’apprendre diverses techniques agricoles concernant cette plantation.
L’Objectif visé : permettre aux producteurs d’apprendre et de maîtriser les techniques de piquetage précédant l’implantation des jeunes plants de cacao. Il s’agit avec le piquetage, de matérialiser les endroits où seront plantés les futurs plants de cacao.
La formation s’est déroulée dans les champs écoles d’Abayame, dans la préfecture d’Agou et dans les localités de Koto à savoir Agrippa-Todji, Achavé-Kpéfé, Banu1, Yéviépé, et Hanyigba-Duga regroupant chacun 30 producteurs.
Avec cette technique, les producteurs auront la densité recommandée par la recherche qui est de 1320 pieds à l’hectare.
Selon Adjessi Vidéké Mokpokpo, chef d’agence de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) d’Agou, le piquetage précède la mise en place d’une plantation de cacaoyère après le fauchage de la parcelle.
« L’avantage du piquetage, c’est de maîtriser le nombre de plants de cacaoyer à planter sur la parcelle », a-t-il souligné.
Pour Kita Komi, Technicien-formateur préfectoral de l’Unité Technique de Café-Caco (UTCC), a de son côté, le piquetage, c’est d’avoir une bonne densité : « Pour l’implantation de cacaoyers, la densité recommandée à l’hectare est 1320 pieds ».
« Le schéma cultural adopté pour le piquetage est de 3 m X 2,5 m en raison de trois mètres entre les lignes de base et 2,5 mètres entre les plants », a-t-il ajouté.
Il a indiqué que dans l’utilisation des produits phytosanitaires, il y a des doses qui sont recommandées et lorsque le producteur respecte le schéma cultural, il sait à peu près la dose à appliquer à l’hectare. Tout ceci entraîne des incidences au niveau environnemental et au niveau économique.
Kita Komi a salué l’initiative de la SCOOPS-PROCAB qui a su regrouper un certain nombre des producteurs à qui cette formation est donnée, permettant ainsi à chacun d’appliquer les techniques apprises dans sa parcelle respective.
Ce dernier a surtout demandé aux autres producteurs qui ne se sont pas regroupés, de le faire pour recevoir l’appui des agents de l’ICAT et de l’UTCC.
« L’objectif de ce projet est d’amener les producteurs de cacao-bio à maîtriser le nombre de plants de cacaoyer à mettre sur une parcelle à l’hectare, afin d’avoir une bonne production et d’apprendre les autres techniques agricoles », a pour sa part précisé Ané Yawo Améwouga (président de SCOOPS-PROCAB). FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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