Les greffiers et administrateurs de greffe ont décidé de durcir le ton, avec une nouvelle grève de quatre jours (du 13 au 16 juin), pour n’avoir pas obtenu de « suite favorable » à leurs revendications, a appris mercredi soir l’Agence Savoir News auprès de leur coordination.
« Considérant qu’à ce jour, aucune suite favorable n’est donnée à la plateforme revendicative des greffiers et administrateurs de greffe (…) En conséquence, les des greffiers et administrateurs de greffe des cours et tribunaux du Togo, décident de reconduire le mot d’ordre de grève les 13, 14, 15 et 16 juin 2017 », souligne le courrier adressé ce mercredi aux ministres de la justice et de la fonction publique.
Ils accusent les autorités de réquisitionner des greffiers, suite à une décision prise mardi, au lieu de trouver des « solutions idoines à leurs revendications ».
Les grévistes exigent notamment un « statut spécial » appliqué à leur corps et sa mise en exécution « immédiate ».
Ils réclament également des primes et indemnités prenant en comptes les « contraintes spécifiques » à leur profession
Ces greffiers ont déjà paralysé l’appareil judiciaire à plusieurs reprises, ces dernières semaines.
Maillon essentiel du fonctionnement de la justice, le greffier est un auxiliaire de justice chargé principalement d’assister les juges lors des procès en prenant note de tous les débats, en mettant en forme les décisions rendues, en conservant les minutes et en délivrant des grosses et expéditions.
Au Togo, on dénombre environ 194 greffiers. FIN
En Photo : Me Akebim Hèzouwè Moïse, secrétaire général du Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT).
Edem Etonam EKUE
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