La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a publié ce jeudi, son rapport d’activités/2016, conformément à l’article 38 de sa loi organique.
Document d’une centaine de pages, ce rapport évoque entre autres le contrôle du pluralisme et de l’équilibre de l’information dans la presse écrite et audiovisuelle et le traitement par les médias de l’information relative aux composantes de la société togolaise.
Le document comporte cinq parties principales : les activités de régulation, la gestion administrative, les contraintes de la mission de régulation les perspectives et les recommandations.
En 2016, des cas de violations des règles déontologiques, éthiques et professionnelles ont été observés, a relevé la HAAC.
En termes de sanctions, a précisé le président de la HAAC Pitang Tchalla, deux organes (presse écrite) ont été concernés au cours du 1er semestre de l’année 2016.
Une cinquantaine d’interpellations ont été enregistrées suite à des plaintes ou par auto-saisine.
Mais fidèle à sa démarche de pédagogie, l’instance de régulation n’a infligé aucune sanction, de juin à décembre 2016, quoiqu’elle aurait pu le faire, au regard des violations répétitives des textes, a souligné le président de la HAAC.
« Le 4ème pouvoir dont nous nous réclamons souvent, relève de notre propre responsabilité, responsabilité qui passe par le respect des textes législatifs et réglementaires qui gouvernent notre profession, responsabilité par le respect des textes que nous avons, nous-mêmes élaborés et adoptés, responsabilité par notre soucis de consolider la paix, la sécurité, la tranquillité de chaque citoyen, de préserver la vie privée de chacun des fils et filles de notre chère patrie et de renforcer la confiance entre nous-mêmes », a indiqué le président de la HAAC.
« J’en appelle également à la responsabilité des pouvoirs publics notamment du gouvernement pour assumer sa mission régalienne qui est de protéger les journalistes dans l’exercice de leur métier et de leur faciliter l’accès aux sources d’informations officielles », a-t-il ajouté.
Dans son rapport la HAAC a formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit du gouvernement, des organisations et associations professionnelles, des médias privés et officiels, des professionnels des médias, des agences de communication, de production et de publicité ainsi qu’à l’endroit des vidéoclubs.
Rappelons que la HAAC est l’une des institutions de l’Etat. Elle a pour mission de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse et des autres moyens de communication de masse.
Elle veille également au respect de la déontologie en matière d’information, de communication et à l’accès équitable des partis politiques et des associations aux moyens officiels d’informations et de communication. FIN
Edem Etonam EKUE
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