Des chefs traditionnels, des représentants des organisations de la société civile de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), ont entamé mardi, trois jours d’atelier d’échange sur les enjeux et les défis actuels de la décentralisation, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Des responsables des comités villageois de développement (CVD) et de Comités de Développement des Quartiers (CDQ) prennent également part à cet atelier organisé par la commune de Kpalimé avec l’appui technique et financier de la coopération allemande à travers son Programme Bonne gouvernance et Décentralisation (ProDeG/GIZ).
La rencontre a pour objectif d’outiller ces différents acteurs devant accompagner le processus de décentralisation au Togo. Ils seront mieux outillés sur les enjeux et défis de la décentralisation, tant au niveau politique, administratif, économique, et socioculturel.
Durant cet atelier, les participants vont plancher sur plusieurs communications : les nouveaux enjeux de la décentralisation au Togo, responsabilité de la mairie, cadre organisationnel des citoyens, organisation et fonctionnement de la mairie, contrôle administratif, rôle de la société civile dans le processus de décentralisation, cadre juridique de la participation citoyenne, conditions et exigences etc…
Les grands débats et conclusions de l’atelier national sur la décentralisation de décembre 2016, seront également débattus.
Pour les trois jours de discussions, « il y aura suffisamment partage d’information les plus actuelles pour que chaque acteur puisse être suffisamment informé et joué son rôle dans la mise en œuvre du processus de décentralisation », a souligné Tchacondoh Ouro-Bossi (consultant-Formateur et Expert en Décentralisation).
Ce dernier a invité la population à chercher les informations et identifier les responsabilités de chaque acteur dans ce processus de décentralisation.
Outre les atouts, la décentralisation a aussi des exigences qui sont des défis.
Ces défis permettront de remettre en cause la pensée collective et les comportements, parce qu’il y a un certain nombre de pensées et de comportements qui ne riment pas avec la décentralisation, a ajouté Tchacondoh Ouro-Bossi.
Edoh Komlan Dzifa (secrétaire général de la mairie) a remercié la coopération allemande pour ses appuis multiformes qui permettent à la mairie de Kpalimé d’émerger un peu. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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