Trois ouvrages réalisés dans le cadre du Projet Intégrée des Catastrophiques et des Terres (PGICT) à Adrakpo (environ 105 km au nord de Lomé/dans la préfecture d’Agou) ont été inaugurés vendredi par le ministre de l’environnement et des ressources forestières André Johnson, a constaté une envoyée spéciale de l’Agence Savoir News.
Il s’agit de deux ponts, 8 km de piste réhabilités, un forage à énergie solaire, une mini-adduction et l’aménagement de 2 ha pour la culture maraîchère. Coût total des travaux : 156 millions de F.CFA.
Ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre du sous-projet « Désenclavement de la zone Adrakpo, construction d’ouvrage de point d’eau potable et promotion d’activité génératrice de revenus ».
Le ministre avait à ses côtés Koffi Hounkpè (Chef de projet à la Banque Mondiale) et Mme Blewoussi Ablavi Amouzou (Préfet d’Agou).
On notait également la présence des chefs traditionnels, d’autres acteurs impliqués dans ledit projet, ainsi qu’une foule en liesse.
« Avec le PGCIT, ce financement a servi considérablement à ouvrir la zone à d’autres contrées et renforcé la cohésion sociale et dont les retombées s’inscrivent dans la droite lignée du mandat du social du chef de l’Etat », a souligné le ministre de l’environnement et des ressources forestières.
« Le PGICT a fait du chemin et en cinq ans d’exécution, je puis affirmer qu’il a amélioré les conditions de vies des populations. Le village d’Adrakpo en est un exemple illustrateur dans la région des plateaux », a souligné André Johnson.
« Le succès de la réalisation des travaux s’explique par la forte implication des populations qui se sont vraiment appropriées le projet. Je vous exhorte sous la clairvoyance appui de la préfecture d’Agou, à la bonne gestion des infrastructures et surtout des retombées des activités génératrices de revenus qui doivent impérativement contribuer à la maintenance des acquis », a-t-il indiqué.
Ce dernier n’a pas manqué de remercier la Banque mondiale pour avoir accompagné le gouvernement Togolais au cours dans ce grand projet : « Le gouvernement réitère une fois encore sa demande pour une seconde phase du PGICT qui pourra permettre de mettre à l’échelle, les bonnes pratiques significatives identifiées dans la lutte commune contre la pauvreté ».
La « renaissance » d’Adrapko
Pour Togbui Nyagamago IV (Chef canton Agotimé sud), les habitants du village d’Adrapko vivaient une situation difficile à cause de l’impraticabilité de l’unique piste qui le relie au reste du pays. Grâce à ce financement, Adrakpo et les 12 autres villages voisins désormais désenclavés, connaissent une « renaissance » : la population dispose d’un point d’eau potable, les revenus des ménages sont améliorés à travers la promotion des activités génératrices de revenus.
« Grande est ma joie à la réception de ces ouvrages. Fini le calvaire, les habitants pourront aisément exercer leurs travaux. Cette mini-adduction permettra de réduire dans la zone, l’ampleur des maladies liées à la consommation de l’eau non potable », s’est réjouit Togbui Nyagamago IV, remerciant au passage le gouvernement et la Banque mondiale.
Le Chef du projet à la Banque Mondiale a invité les populations à faire bon usage des ouvrages et à mettre en œuvre la stratégie de durabilité établie pour la pérennisation de ce sous projet.
« Je réitère une fois encore l’engagement de la Banque mondiale à soutenir les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté et la promotion d’un développement durable », a réaffirmé Koffi Hounkpé.
Officiellement lancé en Février 2013, le projet PGICT financé par la Banque mondiale prendra fin en juin 2017. Il est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, pour un montant de 16,947 millions de dollars US.
Ce projet a pour objectif principal de renforcer les capacités des institutions à gérer les risques d’inondation et de dégradation des terres dans des zones rurales et urbaines qui sont les plus vulnérables à ces deux phénomènes au Togo. FIN
De retour à Lomé, Abbée DJAGLO
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