La Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) est décidée à enregistrer de meilleures performances pour la campagne 2017/2018, d’où une vaste campagne de remobilisation des producteurs lancée sur l’ensemble du pays.
Nommé en juillet 2016 à la tête de cette société à la suite d’un recrutement par appel à candidature Nana Adam Nanfamé a pour mission principale de poursuivre les réformes de la filière, en optimisant sa gouvernance et l’accompagnement des producteurs dans l’esprit de la vision stratégique de la filière qui prévoit d’atteindre 200.000 tonnes de coton-graine en 2022.
Pour la campagne 2016/17 en cours, il est attendu au moins 100.000 tonnes de coton graines.
Pour sa rubrique TROIS QUESTIONS A…, l’Agence Savoir News a approché Nana Adam Nanfamé, directeur général de la NSCT.
Savoir News : Vous êtes à la tête de la NSCT depuis juillet 2016, comment se porte aujourd’hui la société ?
Nana Adam Nanfamé : La NSCT se porte bien. Vis-à-vis de nos partenaires internes et externes, nous remplissons notre engagement à tous les niveaux. Le niveau de production s’améliore, il y a regain de confiance et les cotonculteurs peuvent témoigner que depuis notre prise de fonction il y a des changements.
Que ce soit la relance de la culture attelée ou l’accompagnement en intrants vivriers, tous ces éléments nous permettent de dire que la NSCT évolue dans une bonne dynamique.
Le Togo s’est fixé comme objectif d’atteindre à l’horizon 2022 une production de 200. 000 tonnes de coton. Pensez-vous atteindre cet objectif ?
Quand on fixe un objectif, cet objectif est décliné dans le temps. Déjà pour la campagne 2017/18 que nous préparons, nous avons un objectif de 160.000 hectares pour 160.000 tonnes de production. Nous avons donc une vision graduelle.
A chaque campagne, il faut que toutes les conditions soient favorables, afin de permettre aux producteurs de se décider. Il n’y a pas de signaux inquiétants concernant l’atteinte de cet objectif.
Bien au contraire, tous les signaux sont favorables sauf en ce qui concerne la pluviométrie que nous ne maîtrisons pas (que ce soit la quantité de pluie ou la répartition spatio-temporaire de la pluie).
Le cotonculteur vit-il aujourd’hui pleinement de son « métier » ?
Le cotonculteur professionnel peut vivre pleinement de son métier. Le professionnel, c’est celui qui sait ce qu’il fait et sait ce qu’il veut. En prenant l’exemple d’un producteur de Dankpen qui a eu 7 millions de francs net après avoir fait 20 hectares de culture de coton, on ne peut pas dire qu’il ne vit pas de son métier. FIN
Propos recueillis par Chrystelle MENSAH
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