L’Union nationale artisanale Serrurerie-métallerie, émanation de la Capeb, multiplie les initiatives pour tenter d’attirer des jeunes vers ces métiers. Aujourd’hui, la moyenne d’âge des dirigeants du secteur est au-dessus des 50 ans.
« Tous les efforts réalisés par notre profession sont destinés à rendre nos métiers plus attirants pour les jeunes. » C’est Gilbert Olivet, président de l’Union nationale artisanale Serrurerie-métallerie (Una-SM, émanation de la Capeb), qui l’a affirmé, le 23 mars lors d’une conférence de presse que tenait l’organisation, à Paris.
En effet, d’après le chef d’entreprise, la moyenne d’âge des dirigeants du secteur se situe au-dessus des 50 ans. Il s’agit donc de moderniser la profession. Plusieurs axes sont privilégiés par l’Una-SM pour cela.
Sur le plan de la formation, le secteur bénéficie depuis un an d’un CQP « fabricant installateur d’ouvrages métalliques du bâtiment ».
L’Una-SM participe également, dans deux régions (Occitanie et Auvergne Rhône-Alpes), avec Constructys et le ministère du Travail, à l’expérimentation de « formations en situation de travail » (Fest).
De nos jours, le choix de scies devient un casse-tête. La scie plongeante est un des meilleurs alliés des bricoleurs amateurs et professionnels.
Une étude métier pour diminuer la pénibilité des métiers
Mais c’est aussi sur le front de la diminution de la pénibilité du travail que l’Una-SM souhaite avancer.
Pour cela, un accord sera passé avec l’OPPBTP et l’Iris-ST, lors des Journées professionnelles de la construction, qui se tiendront les 19,20 et 21 avril à Strasbourg.
« L’OPPBTP et les services de santé au travail vont réaliser une étude métier globale, concernant les situations de travail de nos salariés en atelier », explique Gilbert Olivet.
« Cela devrait prendre un an à faire, peut-être plus. »
Derrière ce plan, il y a aussi l’idée de prendre les devants des pouvoirs publics, de plus en plus soucieux en matière de santé au travail (poussières de bois, poussières de silice…).
En effet, en serrurerie-métallerie, les salariés peuvent être parfois amenés à respirer des fumées de soudage, et sont concernés par les troubles musculo-squelettiques.
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