Mme Mesky Brhane (nouvelle directrice technique du département urbain et réduction des risques et catastrophes pour l’Afrique du Groupe de la Banque mondiale) en visite au Togo, était sur le terrain mardi, afin de toucher du doigt certaines réalisations dans le cadre du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), a constaté l’Agence Savoir News.
Mme Brhane est arrivée à Lomé le 19 mars pour une visite de prise de contact de quatre jours, dans le cadre d’une mission générale d’assistance technique.
La mission a pour objectif notamment de discuter de l’état du secteur urbain et de la réduction des risques de catastrophes avec les autorités togolaises et les acteurs impliqués et surtout apprécier l’état de mise en œuvre des projets environnementaux et urbains en cours d’exécution dans le pays
Mme Brhane profitera de cette occasion pour visiter certains sites des activités en cours d’exécution dans le cadre du PGICT. Ainsi, mardi, elle a visité certains sites à Lomé et à l’intérieur du pays.
Premier chantier visité : le bassin de rétention des eaux pluviales de Tokoin Tamé (non loin de l’université de Lomé), notamment la station de la pompe submersible, financée à hauteur de 81 millions de F.CFA par le PGICT. L’installation de cette pompe (d’une grande capacité) vise surtout à éviter le débordement.
Ensuite, elle s’est rendue à l’état major des Forces Armées Togolaises (FAT) où est érigé un poste de secours d’urgence « nord-Lomé » des sapeurs-pompiers. Cette unité permettra aux éléments des sapeurs-pompiers de servir à temps, les populations situées dans Lomé-Nord.
Après ce chantier, Mme Brhane a mis le cap sur Tsévié où elle a visité des ouvrages réalisés dans le cadre du PGICT au profit des populations de trois quartiers (Wétsiavi, Tsiapé et Wémé), autrefois secoués par des inondations en période de pluie. Grâce à ce projet, des caniveaux (1.200 mètres) et des dalots ont été réalisés.
« Nous sommes très soulagés, grâce à ces ouvrages. Avec les premières pluies de la dernière fois, les populations étaient tranquilles. C’est vraiment un ouf de soulagement pour les populations de ces trois quartiers », a confié à l’Agence Savoir News, Lègba Moni Kodzo, président du Comité de Développement de la Ville de Tsévié (CDVT).
Mme Brhane a bouclé sa visite à Edoh-wokuicopé (village situé à une centaine de kilomètres au nord de Lomé) dans le Bas-Mono.
Grâce au PGICT, les populations (notamment les femmes) se sont mobilisées pour aménager une retenue d’eau et réaliser des infrastructures connexes qui ont permis de drainer les zones inondées.
« Je suis vraiment satisfaite, après tout ce que j’ai vu depuis le début de cette visite, surtout dans ce village où les populations se sont mobilisées pour mettre en place cette retenue d’eau », s’est réjouie Mme Brhane.
« Parmi tous les projets, c’est celui réalisé dans ce village (Edoh-wokuicopé) qui m’a le plus impressionné, car fortement axé sur le principe de la participation communautaire », a-t-elle précisé.
Les populations de village n’ont pas accès à l’eau potable. Le gouvernement et la Banque mondiale ont décidé ensemble, de doter ce village de forage, a annoncé Mme Brhane.
Rappelons que le GPICT a été officiellement lancé en février 2013. Financé par la Banque mondiale, ce projet — qui prendra fin prendra fin en juin 2017— est mis en œuvre par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, pour un montant de 16,947 millions de dollars US.
Le PGICT projet vient renforcer l’arsenal des mesures nationales orientées à limiter et gérer les risques de catastrophes aux niveaux national et local. FIN
Junior AUREL
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