Le gouvernement a mis en place ce lundi, une « cellule ad hoc » en vue de régler « définitivement » le problème lié aux cotisations ou prélèvements opérés sur le salaire de certains enseignants auxiliaires avant leur intégration dans le cadre des fonctionnaires.
C’est l’un des engagements pris par les autorités, conformément aux revendications des syndicats des enseignants.
Placée auprès du ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative, cette cellule a pour mission de « proposer dans les meilleurs délais, les approches de solutions sur les questions des cotisations des enseignants auxiliaires à la Caisse de Retraite du Togo et à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale », selon un communiqué du gouvernement transmis à l’Agence Savoir News.
Cette cellule — logée dans les locaux de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale — dispose de « pouvoirs d’investigations auprès des services publics, para-publics ou privés dans le cadre de sa mission ».
Précisons que les cours ont repris ce lundi dans les écoles, lycées et collèges du Togo, au lendemain des engagements pris par le gouvernement, après des grèves à répétition des syndicats des enseignants.
La Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET qui regroupe quatre syndicats) et de la Fédération Nationale des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN) qui paralysent le secteur depuis le début de la rentrée (en octobre), exigent une amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
Comme mesures, le gouvernement a décidé de doubler la prime d’incitation à la profession enseignante. Les enseignants perçoivent des primes d’incitations de 8.000 et 10.000 F.CFA. Donc, désormais, ils recevront 16.000 et 20.000 F.CFA. Cette revalorisation prendra effet à compter du 1er avril.
Le statut particulier des enseignants sera adopté dès la rentrée scolaire 2017/2018.
Par ailleurs, « l’année scolaire sera réajustée, en vue de remédier aux effets néfastes, des perturbations de ces dernières semaines, sur le bon déroulement des activités pédagogiques ».
Mais ces enseignants grévistes menacent de reprendre leurs mouvements de grève, si les précomptes opérés sur les salaires pour fait de grève ne sont pas reversés.
Ils accordent une semaine au gouvernement pour d’éventuelles négociations. FIN
Edem Etonam EKUE
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