Une soixantaine d’acteurs des départements ministériels impliqués dans les questions de qualité et de conformité des produits transformés, ont entamé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), quatre jours d’atelier en vue de valider les documents techniques et guides de bonnes pratiques de transformation des produits agricoles, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisée par le ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de l’Hydraulique (MAEH) avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), cette rencontre s’inscrit dans la cadre de la mise en œuvre du projet « TCP/TOG/3503 appui aux actions des femmes en matière de respect des normes de qualité et de transformation des produits agricoles ».
Les participants à cet atelier auront à approuver les rapports d’état des lieux techniques et marketing, les six guides de bonnes pratiques d’hygiènes et de fabrication, le document sur les technologies améliorées de transformation alimentaire disponibles sur le marché et le projet de mise à niveau de la législation alimentaire du Togo.
Il s’agit pour eux, d’examiner un certain nombre de documents techniques élaborés sur la base des diagnostics faits par les consultants et la coordination du projet. Ces documents font l’état des lieux de la situation actuelle du secteur de transformation des produits agricoles par les femmes, l’état des lieux sur le niveau de commercialisation, les atouts et les contraintes dans ce secteur et les questions de législation.
« Nous devons nous assurer que les documents de l’état des lieux donnent la photographie exacte de l’état actuel et faire des propositions pour améliorer le secteur », a souligné Oyétoumdé Djiwa (chargé de programme de la FAO).
Ce dernier a souhaité que dans le cadre de la nouvelle politique, le Togo mette un accent particulier sur la transformation des produits agricoles et leur commercialisation.
Pour cela, a poursuivi M. Djiwa, il faut que les acteurs soient formés et soient au courant des normes et standards internationaux pour que les produits transformés puissent être vendus sans contraintes.
Pour Dr. Kazia Tchalla (chef division Nutrition technologie alimentaire et qualité des produits à l’Institut Togolais et de recherche Agronomique /ITRA), l’état des lieux a permis de déterminer les principales faiblesses de la transformation des produits agricoles.
« Nous avons élaboré une stratégie, afin d’améliorer les techniques de transformation utilisées par les femmes. Le principal handicap, c’est la non maîtrise des normes de qualité », a-t-il souligné. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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