La Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET, composée de quatre syndicats) qui paralyse le secteur de l’éducation depuis le début de la rentrée (le 17 octobre), a déclenché ce mardi, une nouvelle grève de trois jours, dénonçant « l’échec » des négociations.
Des représentants de la CSET ont rejoint depuis quelques jours le +Groupe de travail sur le secteur de l’éducation+, mis en place par le Premier ministre en vue de trouver des solutions durables à la crise qui secoue le secteur de l’éducation.
« Après nos deux semaines de discussions, il n’y a aucune proposition concrète. Concernant le statut particulier de l’enseignant, nous avons demandé qu’on nous donne au moins un chronogramme. Les négociations ont échoué », a déclaré Atsu Atchaa, porte-parole de la Coordination.
Les cours étaient paralysés ce mardi dans plusieurs écoles, lycées et collèges publics, les enseignants n’étant pas présents.
La CSET réclame notamment l’abrogation du corps des enseignants auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation et pour toute la carrière, la prime de travail de nuit et la prime de salissure (à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier ) et la résolution définitive du problème de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du dossier des normaliens.
Ces syndicats exigent également l’intégration du reste des enseignants volontaires et l’annulation des affectations punitives des représentants et des délégués syndicaux. FIN
Edem Etonam EKUE
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