Des conseillers agricoles de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (Icat) et des formateurs Farmer Business School (FBS) de la Fédération des Unions des Producteurs de Café Cacao (Fuprocat Coop Ca) ont été mieux outillés vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) sur l’utilisation des boîtes à images et des référentiels technico-économiques ou matériels didactiques dans le processus d’animation des sessions de vulgarisation, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Ces conseillers agricoles, sont venus de cinq préfectures (Wawa, Kloto, Agou, Amou et Kpélé) pour cette rencontre initiée grâce à l’appui financier et technique de la GIZ à travers ses programmes Cocoa-Food Link programme/Sustainable Smallholder Agri-Business (CFLP/SSAB) et le Programme pour le Développement Rural et l’Agriculture (ProDRA).
Le référentiel technico-économique est un manuels qui retrace les activités d’une filière (par exemple le café) depuis la production jusqu’à la commercialisation.
Il montre la rentabilité de l’activité à travers son volet économique, ce qui permet aussi aux institutions de microfinances (IMF) d’avoir une idée sur l’évolution de cette activité et les situe sur les possibilités de financement.
Quant aux boîtes à images, elles montrent les itinéraires techniques et les bonnes pratiques agricoles à adopter sur le terrain à travers les illustrations pour pouvoir rentabiliser les productions.
Cette formation vise notamment à doter les participants de compétences nécessaires pour le développement des sessions de vulgarisation faisant appel à l’utilisation de ces matériels didactiques (boites à images et les Référentiels Technico-Economiques).
Au cours de ce conclave, les formateurs ont pu: (i) montrer aux participants, les boîtes à images ainsi que les référentiels technico-économiques, et (ii) préciser à quelles catégories de personnes sont destinées ces différents matériels et à quels usages se rapportent-ils. Ils ont pu cerner également contenu de ces documents.
Selon Sodji Kossi (point focal FBS à l’Icat), il faut nécessairement des manuels de travail, pour un suivi de proximité auprès des producteurs.
« Ces manuels ayant été élaborés, il faut une formation pour renforcer les capacités des participants pour leur donner des indications sur la manière de l’utilisation desdits manuels auprès des producteurs », a-t-il souligné. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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