Mme Bernadette Legzim-Balouki (ministre du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme) est montée au créneau vendredi soir, suite aux remous liés à la hausse des prix des produits pétroliers à la pompe.
Le prix du litre du super est passé de 433 à 476 F.CFA et le pétrole lampant de 386 à 425 F.CFA. Le gasoil est passé de 435 à 478 F.CFA et le mélange deux temps à 579 F.CFA (contre 539 F.CFA).
« En septembre 2016, les pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole se sont réunis et ont décidé de réduire la production, afin de soutenir le prix du baril qui chutait considérablement. Cette réduction de la production a entraîné une augmentation d’environ 20% du prix du baril », a expliqué le ministre sur le plateau de la télévision nationale.
« Ainsi, au niveau des pays qui importent les produits pétroliers (dont le Togo), cette situation a entraîné une augmentation de 20 à 26% des divers frais : d’où la décision prise par le gouvernement de procéder à une légère hausse des prix des produits pétroliers à la pompe », a souligné Mme Legzim-Balouki, avant d’ajouter : « on devrait normalement procéder à cette augmentation depuis la fin de l’année 2016 ».
Mais, malgré cette légère hausse des prix à la pompe, le Togo est le pays le « moins cher » dans l’espace Uémoa, a précisé la ministre.
« A titre d’exemples: au Bénin, le super est vendu à 500F/litre. Au Burkina (plus de 600F), en Côte d’Ivoire (570 F), au Mali (676 F), au Niger (540 F) et au Sénégal (695F). La situation est la même pour les autres produits, sauf au Sénégal où le pétrole est un peu moins », a-t-elle indiqué.
Précisons que le gouvernement a plus fois baissé ces derniers temps, les prix des produits pétroliers à la pompe. FIN
Edem Etonam EKUE
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24
