Installé le 18 janvier dernier, le groupe de travail sur le secteur de l’éducation a poursuivi ses travaux vendredi à Lomé, séance consacrée à l’épineux problème des affectations ou mutations des enseignants et le statut particulier.
La séance s’est déroulée en présence de trois ministres : Gilbert Bawara, de la Fonction publique, de l’emploi et de la réforme administrative, Pr. Komi Paalamwé Tchakpélé des enseignements primaire et secondaire, Georges Aïdam de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
L’installation de ce groupe de travail fait suite à la crise qui secoue le secteur de l’éducation depuis la rentrée (le 17 octobre).
Des grèves à répétition sont observées à l’appel de quatre syndicats des enseignants. Les grévistes exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Le groupe de travail est un cadre d’échanges au sein duquel tous les problèmes inhérents au secteur de l’éducation seront débattus, afin de trouver des solutions durables à la crise qui secoue ce secteur.
La rencontre de vendredi était consacrée à la question des affectations ou des mutations des enseignants et du statut particulier des enseignants.
Selon le ministre Gilbert Bawara, le travail consiste à trouver des solutions à la crise, afin de ramener la sérénité et le calme dans les activités scolaires, en vue d’un fonctionnement harmonieux du système éducatif.
« Le gouvernement et les ministères en charge ont affiché une disponibilité totale et une ouverture pour examiner les différents cas. Avec les centrales et les organisations syndicales concernées, nous avons également convenu qu’il conviendrait de préciser et d’actualiser les règles et les procédures régissant les affectations et les mutations des enseignants notamment en tenant compte de la réglementation qui existe, mais en étant soucieux de retenir les préoccupations qui peuvent être exprimées par nos partenaires sociaux, », a-t-il déclaré, en allusion au travail qui a été fait.
Ce travail, selon lui, va se poursuivre car c’est un travail de concertation et d’écoute. « Nous allons essayer de nous réunir au moins deux fois par semaine et autant de fois que le besoin se fera sentir », a-t-il souligné.
Le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats de l’enseignement du Togo (UNSET), Komlan Nouwossan a quant lui indiqué que les travaux du groupe de travail ont commencé mercredi dernier par les mesures préliminaires.
« Nous sommes maintenant entrés dans le vif du sujet. Il s’agit dans un premier temps de rechercher les solutions aux problèmes qui se posent dans le système éducatif et dans un deuxième temps, de s’attaquer à l’ordre des privés confessionnels et laïcs », a-t-il indiqué.
Le ministre de la Fonction publique, de l’emploi et de la réforme administrative a par ailleurs lancé un appel aux enseignants grévistes : « Nous profitons de l’occasion pour lancer un vibrant appel à l’apaisement et à la sérénité. Mais, si malgré cet appel, il devait y avoir des grèves, nous souhaiterions que les débordements soient évités notamment des actes de violences ».
« C’est un appel à l’apaisement, un appel au dialogue ». a souligné M. Bawara. FIN
Abbée DJAGLO
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