Le Premier ministre Selom Komi Klassou a invité ce mercredi, les acteurs du secteur de l’éducation (enseignants, syndicats, parents d’élèves, élèves) à « faire preuve de responsabilité, afin de saisir cette opportunité que constitue le +Groupe de travail sur le secteur de l’éducation+ pour contribuer à la recherche de solutions viables et durables et assurer l’accès de tous les enfants scolarisables à une éducation de qualité ».
Ce cadre d’échanges au sein duquel tous les problèmes inhérents à ce secteur seront débattus, a été officiellement mis en place ce mercredi par le chef du gouvernement.
L’installation de cette structure faite suite à la crise qui secoue le secteur de l’éducation depuis le début de la rentrée le 17 octobre dernier.
A l’appel de quatre syndicats des enseignants, les écoles, collèges et lycées sont souvent fortement paralysés par des grèves à répétition. Ces derniers exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
« Je demande que les discussions commencent sans délai pour nous permettre de consolider les acquis engrangés et mieux faire face aux autres défis du secteurs de l’éducation », a souligné M.Klassou.
Selon lui, ce cadre est une « enceinte où le débat est ouvert, sans à priori, mais où le respect mutuel est la règle et réunira tous les acteurs et partenaires dudit secteur ».
Le Premier ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement, toujours ouvert au dialogue : « le gouvernement est en permanence à l’écoute et est toujours disposé à travailler en vue de trouver les solutions idoines aux préoccupations de nos populations ».
« Particulièrement pour les secteurs sociaux, des efforts tangibles sont déployés dans le but de lutter efficacement contre la pauvreté et favoriser l’inclusion économique et sociale de toutes les couches socio-professionnelles du pays. La part importante consacrée aux secteurs sociaux dans la loi de finances gestions 2017 en dit long », a-t-il ajouté.
Précisons que les enseignants grévistes, menacent de paralyser à nouveau le secteur, car non satisfaits des discussions avec le gouvernement.
Ces syndicats réclament notamment l’abrogation du corps des enseignants auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation et pour toute la carrière, la prime de travail de nuit et la prime de salissure (à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier ) et la résolution définitive du problème de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du dossier des normaliens.
Ils exigent également l’intégration du reste des enseignants volontaires et l’annulation des affectations punitives des représentants et des délégués syndicaux. FIN
Edem Etonam EKUE
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