La 10ème réunion ordinaire des ministres des infrastructures du Conseil de l’entente, a démarré ce lundi à Lomé, après une cérémonie d’ouverture présidée par le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette rencontre fait suite aux travaux des experts qui ont planché pendant deux jours, la semaine dernière dans la capitale togolaise.
Donc prennent part aux assises de Lomé, les ministres des affaires étrangères des cinq pays du Conseil de l’entente : Bénin, Niger, Burkina Faso, Côte d’ivoire et Togo.
Au cours de leurs travaux, ils examineront plusieurs sujets notamment le rapport d’activités du Secrétariat Exécutif pour l’année écoulée, la réforme du CERFER (Centre Régional de Formation pour Entretien Routier) et les Termes de Référence (TDR) du Mécanisme Entente de Médiation et de Gestion des Conflits. Ils doivent également examiner le projet de budget exercice 2017.
Dans son discours, M.Dussey a mis l’accent sur l’objectif du Conseil, qui consiste à mettre en œuvre « des projets d’envergure, à vocation sous régionale qui doivent accélérer le renforcement de la coopération ».
« Ces projets nombreux et ambitieux sont relatifs à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Il s’agit notamment du projet de la boucle ferroviaire devant relier nos pays, de l’électrification et de la construction des points d’adduction d’eau dans les zones rurales de nos États. Nous nous sommes également fixés comme objectif de rechercher le financement nécessaire pour la réforme du CERFER, réforme qui contribuera, à terme, à faire de cette École un centre d’excellence répondant aux exigences du marché de l’emploi en Afrique et dans le monde », a-t-il souligné.
Selon le chef de la diplomatie togolaise, la mise en œuvre des différents projets et programmes « implique la mise à disposition du Secrétariat exécutif de ressources humaines et financières adéquates ».
Ainsi, il a salué les initiatives du secrétaire exécutif relatives à la recherche de financement à travers le projet immobilier Entente et l’a assuré du soutien du Gouvernement togolais.
« Établir un véritable partenariat entre nos États qui ont des économies fragiles, apparaît de plus en plus comme la voie la plus à même de nous conduire à la réalisation du bien-être des populations dont nous avons la noble responsabilité. Ce partenariat doit donc être renforcé, non seulement au sein de notre Conseil, mais aussi entre le Conseil et les autres États et Institutions. Nous gagnerons donc à travailler à la mise en œuvre de l’Accord signé l’an dernier entre le Conseil et le Groupe ACP et la CEDEAO ou encore à poursuivre les efforts en vue de la finalisation des projets de Protocole d’Accord entre le Conseil de l’Entente et l’ONUDI », a précisé M. Dussey.
Précisons que le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a pris la tête du Conseil de l’Entente pour un mandat de 2 ans, à l’issue de sa session ordinaire tenue en juillet dernier à Niamey (Niger). Le président togolais succède à son homologue nigérien Issoufou Mahamadou.
En rappel, le Conseil de l’Entente a été créé depuis 1959 pour la promotion de la paix et du développement dans les 5 États membres.
Le comité des experts a été mis en place depuis 2012 pour redynamiser l’organisme sous-régional. FIN
Edem Etonam EKUE
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