Les syndicats des enseignants sont décidés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, une nouvelle grève de 72 heures déclenchée ce mercredi.
Les discussions du 8 décembre entre Komi Tchakpélé (ministre des enseignements primaire et secondaire et de la formation professionnelle) et les responsables syndicats n’ont vraiment rien donné les deux parties s’étant séparées dos à dos. Les syndicats dénoncent simplement le « dilatoire » des autorités.
Ce mercredi, des élèves sont encore descendus dans les rues dans certaines localités pour réclamer leurs enseignants (en grève). Ils n’hésitent pas à déloger (et parfois avec violences), leurs camarades des écoles privées.
Plusieurs partis politiques, ainsi que des organisations de la société civile, sont montés au créneau ces derniers jours, invitant le pouvoir à ouvrir des « discussions franches » avec les enseignants.
Au total quatre syndicats des syndicats, mènent ces mouvements de grève depuis la rentrée (le 17 octobre) : le Syndicat national des professeurs de l’enseignement technique secondaire du Togo (Synpett), le syndicat des enseignants du secondaire (Sesto), le Syndicat des enseignants du préscolaire et du primaire du Togo (Seppto) et le Syndicat national des enseignants de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (Sneetfp).
Ces syndicats réclament notamment l’abrogation du corps des enseignants auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation et pour toute la carrière, la prime de travail de nuit et la prime de salissure (à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier ) et la résolution définitive du problème de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du dossier des normaliens.
Ils exigent également l’intégration du reste des enseignants volontaires et l’annulation des affectations punitives des représentants et des délégués syndicaux. FIN
Edem Etonam EKUE
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