Les bailleurs de fonds s’engagent à verser 12,2 milliards d’euros au Burkina

Les partenaires internationaux du Burkina Faso, réunis mercredi à Paris, se sont engagés à financer à hauteur de 12,2 milliards d’euros un plan de développement ambitieux présenté par les autorités de ce pays africain, l’un des moins développés de la planète.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le gouvernement burkinabè se félicite du fait que les bailleurs de fonds se soient engagés à verser cette somme, alors que l’objectif était de collecter 8,6 milliards pour participer au financement du « Plan national de développement économique et social (PNDES), récemment présenté.

Lors de l’ouverture de la conférence, qui a réuni plus de 350 personnes dans la capitale française, avec l’appui de la Banque mondiale, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a déclaré : « Votre mobilisation témoigne de l’engagement de la communauté des partenaires du Burkina Faso à soutenir continûment les efforts que déploie le gouvernement pour assurer un mieux-être aux populations burkinabè ».

Dans un entretien à l’AFP le 1er décembre, Paul Kaba Thiéba, le Premier ministre de ce petit État sahélien, avait qualifié ce plan de développement de 25,3 milliards d’euros sur cinq ans « d’insurrection contre la pauvreté ».

Le PNDES, élaboré pour la période 2016-2020, soit la durée du mandat du président Kaboré, élu en 2015, vise à changer de façon « structurelle l’économie du pays pour asseoir son développement », a expliqué le chef du gouvernement. 64% du plan doivent être financés sur des ressources propres.

Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, a déclaré jeudi à Paris que « le Groupe de la Banque mondiale avait mobilisé un financement de 3,8 milliards de dollars pour accompagner la mise en oeuvre du plan national de développement. Ce montant exceptionnel est à la hauteur de l’ambition affichée par les autorités d’engager les réformes qui permettront de transformer l’économie et placer le pays sur une trajectoire de croissance inclusive, et créatrice d’emplois ».

SOURCE : AFP