Foire de Lomé : L’Agriculture biologique au cœur des échanges ce lundi sur le site de la foire

La journée de ce lundi a été marquée sur le site du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) où se déroule la foire internationale de Lomé, par une grande conférence-débat sur la « promotion de l’agriculture biologique, réalités et ses perspectives d’avenir », a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Plusieurs acteurs agricoles, des exposants et des jeunes étudiants ont assisté à cette conférence animée par Ayéfouni Alé Gonh-Goh (Directeur général de l’Institut de conseil et d’appui technique /ICAT). Kueku-Banka Johnson (Directeur général du CETEF), était aussi présent.

Cette rencontre vise à sensibiliser l’opinion publique et les acteurs du monde agricole en particulier sur l’importance de l’agriculture biologique et sur les avantages que peuvent tirer les acteurs du monde agricole du Togo. Cette conférence fait partie des prérogatives du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique pour accompagner les acteurs dans le développement de leurs activités dans l’agriculture biologique.

Selon Ayéfouni Alé Gonh-Goh, l’agriculture biologique constitue un mode de production qui trouve son originalité dans le recours à des pratiques culturales et d’élevages soucieux du respect des équilibres naturels.

« L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours aux produits chimiques de synthèse utilisés notamment par l’agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle. Elle a pour objectif de mieux respecter le vivant et l’environnement et vise à gérer de façon globale, la production en favorisant non seulement l’agrosystème mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques », a-t-il expliqué.

« L’agriculture biologique est une des formes d’agriculture durable. Elle est protégée légalement et implique une certification. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance de ce type d’agriculture ont été définis. Pour obtenir le label, les agriculteurs biologiques doivent respecter un cahier de charges et des normes qui excluent notamment l’usage d’engrais minéraux chimiques de synthèse et de pesticides de synthèse », a-t-il souligné.

A en croire le Directeur général de l’ICAT, les bénéfices que la société peut retirer de l’agriculture biologique sont, multiples en termes de création d’activités et d’emplois, de préservation de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air et de l’eau.

« Ce mode de production permet d’expérimenter en vraie grandeur, des pratiques innovantes respectueuses de l’environnement et qui sont susceptibles d’être développées plus largement en agriculture. Ses modes de transformation privilégient la mise en valeur des caractéristiques naturelles des produits », a souligné M. Ayéfouni Alé Gonh-Goh.

Rappelons que la 13ème foire internationale de Lomé ouverte le 18 novembre, prendra fin le 05 décembre prochain. Cette édition a été couplée du premier Salon International des Cosmétiques et de la Beauté (SICOBE). FIN

Abbée DJAGLO

Savoir News, la Maison de l’Info