Le Togo abritera en novembre 2017, la prochaine Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF). C’est la première fois que le Togo tiendra une rencontre importante de cette organisation. A travers quatre questions, M.Robert Dussey (ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine), revient largement sur cette Conférence.
Savoir News : Pourquoi le Togo tient à accueillir cette session ?
Robert Dussey : Depuis son adhésion à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en 1970, le Togo n’a jamais eu le privilège d’accueillir une rencontre importante de cette organisation. C’est donc la première fois que le Gouvernement togolais s’honorera d’abriter cette 33ème session en 2017.
Quelle serait la thématique de cette rencontre ?
La 33ème session de la CMF que le Togo va accueillir portera sur l’économie bleue, qui a un lien intrinsèque avec le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement qui a consacré la charte de Lomé. Le Gouvernement togolais, en collaboration avec les instances de l’OIF, s’inspirera du contenu de cette charte pour répondre à l’enjeu crucial du développement des Etats membres de l’OIF à travers l’économie bleue.
Quels sont les atouts dont dispose le Togo pour accueillir la 33ème session de la CMF ?
Le Togo dispose de plusieurs atouts tant sur le plan logistique que sécuritaire.
Le pays dispose de moyens logistiques comme les infrastructures hôtelières répondant aux normes internationales et de moyens de communications adaptés à l’accueil d’une si grande rencontre.
Sur le plan sécuritaire, le Togo est l’un des rares pays de la sous-région qui n’a pas connu d’actes de terrorisme avérés. Ceci pourrait s’expliquer par la compétence et la discrétion du service de renseignement togolais ; en témoigne la réussite de l’organisation du sommet extraordinaire susmentionné.
Quelles pourraient être les retombées de cette 33ème session que le Togo envisage d’organiser en 2017 ?
Cette session permettra de renforcer l’arsenal diplomatique ainsi que la confiance des partenaires dans leur choix d’investir plus sereinement au Togo. De plus, le pays sera encore sur le feu de la rampe internationale. FIN
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