La journée de l’industrialisation de l’Afrique a été célébrée en différé ce mercredi sur le site du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) où se déroule depuis vendredi, la 13è foire internationale de Lomé, a constaté l’agence Savoir News.
Cette manifestation a été couplée du jubilé d’or de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
Une grande conférence débat a marqué la commémoration de ces deux événements. Thème retenu : « Financement de la troisième décennie du développement industriel de l’Afrique : défit et stratégie gagnante ».
L’ouverture des travaux a été présidée par Mme Bernadette Legzim-Balouki (ministre du commerce, de la promotion du secteur privé et du tourisme) en présence de Dr. Lucile Imboua (Représentant de l’OMS au Togo). Lonlon Komlan Locoh (Directeur par intérim de l’ONUDI), était aussi présent.
Selon ce dernier, le thème de cette année est d’une pertinence particulière notamment dans le contexte actuel où les pays africains doivent mobiliser davantage de financement national et international, afin d’accélérer leur cheminement vers la prospérité et l’éradication de la pauvreté
« Pour que l’Afrique devienne un continent prospère avec une croissance inclusive et durable, l’accent devrait être mis sur la mobilisation de financements public et privé pour un impact plus important. La clé pour une transformation financière et structurelle de l’économie en Afrique réside dans le développement industriel, comme en témoigne fortement l’Agenda 2063 de l’Union Africaine », a-t-il souligné.
« Cette année marque le 50e anniversaire de l’ONUDI. Aussi, nous sommes fiers et motivés de voir que dans le programme de développement durable à l’horizon 2030, l’ODD 9 se concentre directement sur la construction d’infrastructures résilientes, la promotion d’une industrialisation inclusive et durable et la promotion de l’innovation qui représente le noyau du mandat de développement industriel inclusif et durable de l’ONUDI », a ajouté M.Locoh.
Pour la ministre du commerce, le thème retenu traduit une préoccupation majeure du système des Nations Unies, celle de faire de l’industrie, le moteur de développement des pays africains : « Pour ce faire, une nouvelle décennie vient d’être dédiée à la recherche de financement à ce secteur ».
« Le nouveau pari de la décennie sera gagné si, chacun des acteurs joue convenablement sa partition parce que beaucoup reste à faire. C’est pourquoi, nous nous inscrivons dans la logique du système des Nations Unies de dédier les dix prochaines années à la recherche de financement à l’industrie. Le gouvernement sous la houlette de son président, ne ménagera aucun effort à cet effet », a précisé Mme Balouki-Legzim.
Quatre panels ont faits objets de débats : (i) éligibilité des entreprises au schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO, (ii) financement des PME/PMI au Togo : État des lieux et perspectives, (iii) accélération de la production pharmaceutique locale pour mettre fin au SIDA d’ici 2030, (iv) contribution du Système des Nations Unies (SNU). FIN
Abbée DJAGLO/ Chrystelle Mensah
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