Cinq projets ont été approuvés par les membres du Conseil d’Administration de la Banque d’Investissement et de Développement de la Cédéao (BIDC), lors de sa 51ème réunion ordinaire tenue ce jeudi au siège de l’institution à Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Conduits par le président de l’institution M. Bashir Mamman Ifo, les administrateurs de cette Banque de la Cédéao ont également examiné les rapports des divers comités permanents du conseil d’administration et reconduit M. George A. Donkor, vice-président chargé des finances et des services institutionnels de l’institution.
Plus de 37 milliards seront débloqués par la Banque pour le financement des cinq projets aussi bien dans le secteur public que privé.
Pour le secteur privé, le conseil a approuvé le projet CIMAT (en Côte d’Ivoire) pour un montant de 4,860 milliards FCFA et un projet de mise en place d’une usine de production de farine de blé, pour plus de 2,6 milliards de F.CFA.
Le troisième projet que la BIDC financera dans le secteur privé est le projet BMS de la banque de solidarité malienne pour un montant de 10 milliards de F.CFA.
« Dans le secteur public, deux projets ont été approuvés. Le financement partiel du projet de renforcement de la promotion de la finance inclusive au Togo, pour un montant de 10 milliards de F.CFA et la renégociation du prêt de la centrale thermique de Maria Gléta (Bénin) pour un montant de 10 milliards de F.CFA », a précisé M. Bashir Mamman Ifo.
Les administrateurs de l’espace Cédéao se réuniront en décembre prochain pour la 52ème session qui est une session budgétaire. Elle sera consacrée à l’approbation du budget/gestion 2017 et d’autres projets en cours d’études.
Notons que le portefeuille de la Banque de la Cédéao se dégrade un peu en marge de la conjoncture globale dans la sous-région.
Selon Marcel de Souza (président de la commission de la Cédéao), la banque se porte globalement bien et des efforts sont en cours pour renforcer le bilan de l’Institution.
« La BIDC est le bras financier de la Cédéao. Or ce bras financier a des problèmes de ressources. Si on n’a pas suffisamment de ressources, on ne pourra pas financer les projets intégrateurs ni les projets qui permettent de lutter contre la pauvreté. Nous sommes en train de voir les différents chefs d’Etat. Ensuite, nous irons voir les partenaires », a-t-il souligné.
La BIDC finance notamment les infrastructures indispensables pour l’intégration, le recul de la pauvreté et surtout pour l’émergence économique des pays membres.
Rappelons que la Banque de la Cédéao est une institution financière internationale créée par les 15 Etats membres de la Cédéao.
L’objectif essentiel de la BIDC est de contribuer à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des projets publics et privés relevant des domaines du transport, de l’énergie, des télécommunications, de l’industrie, des services, de la réduction de la pauvreté, de l’environnement et des ressources naturelles. FIN
Ambroisine MEMEDE
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