Les « Side Events » ou activités parallèles au sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritime qui se tiendra samedi prochain à Lomé, ont été lancées lundi après-midi par le Premier ministre togolais Sélom Komi Klassou, a constaté l’Agence Savoir News.
Plusieurs personnalités parmi lesquelles des ministres, des diplomates accrédités et experts venus à Lomé dans le cadre de ce sommet, ont assisté à cette cérémonie au +village des partenaires+, un espace majestueusement aménagé pour la circonstance.
Au cours de ces activités parallèles, des spécialistes engagés pour le continent proposeront des pistes de réflexion sur les actions à mener dans le cadre de mise en œuvre de la stratégie AIM 2050.
Les +Side Events+ sont une opportunité de visibilité hors pair avec la présence et la participation de personnalités de premier ordre et de décideurs majeurs des Etats membres de l’Union africaine et de nombreuses occasions de contacts directs avec plusieurs partenaires nationaux, du continent et étrangers.
De mardi à vendredi, 10 panels seront animés, soit en moyenne 2 panels par jour. Au total 320 panélistes, sont attendus à Lomé.
Sont également prévues, des expositions. Quelque 49 stands sont dressés sur l’esplanade du Palais des congrès.
Plus de 3.000 invités dont 25 à 30 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus dans la capitale togolaise pour ce sommet qui a pour objectif de définir une stratégie commune de lutte contre l’insécurité maritime en Afrique et promouvoir l’économie bleue marine.
C’est la première fois que les chefs d’État et de gouvernement des 54 pays de l’Union africaine se réuniront sur une thématique si importante : la sécurité et la sûreté maritime.
La piraterie maritime moderne ne prête pas d’attention particulière à la nationalité du navire attaqué. Ces actions violentes se produisent en pleine mer, comme dans les ports, aux points de mouillage et le long des côtes. En 2013, 51 attaques ont été recensées dans le Golfe de Guinée.
Selon le Premier ministre togolais, « ce phénomène requiert une réponse globale comprenant un cadre juridique particulier, des moyens de surveillance et d’intervention ainsi que des organismes de coordination sous-régionaux ».
« Quelle que soit la volonté manifeste individuelle de nos Etats, nul ne parviendra tout seul à bout des nombreux défis auxquels nous sommes confrontés. Le besoin de collecte et de partage d’informations en temps réel, est plus impérieux et il incombe à tous les acteurs du monde marin, les gouvernants en premier lieu, de jouer leur partition, afin d’affermir l’opérationnalisation et la coordination internationale », a souligné M.Klassou.
Le principal enjeu du sommet de Lomé est l’adoption d’une charte, texte contrayant qui viendra aider les pays africains à bien mener la lutte contre l’insécurité maritime.
Précisons que le premier point de cette charte est la question de la sécurité maritime. Le deuxième point est l’économie bleue. Jusqu’à ce jour, l’Afrique ne s’est jamais réunie pour discuter et prendre des décisions concernant à la fois la sécurité maritime et l’économie bleue. FIN
Edem Etonam EKUE
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24