Les ministres Guy Madzé Lorenzo (communication, de la culture, de la formation civique et des sports) et Payadowa Boukpessi (administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales) étaient tour à tour à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) où ils ont sensibilisé plusieurs acteurs sur le prochain sommet de l’Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique, prévu le 15 octobre à Lomé, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
M. Lorenzo a échangé avec les acteurs de la chaîne de transports de la région de plateaux-ouest sur les enjeux de ce sommet, en présence du préfet de Kloto Assan Kokou Bertin et du directeur général des Transports M Sikao.
Selon le ministre, le facteur insécurité, est un facteur désobligeant sur les transports entraînant des surcoûts et des coûts de surcharge de transports. A en croire ce dernier, 90% de l’échange international se fait par la mer et 65% de l’approvisionnement énergétique utilisé pour les différents besoins vient également de la mer.
« L’essentiel du commerce qui permet aux transporteurs de travailler, aux commerçants de pouvoir faire leurs activités vient de la mer », a-t-il souligné.
Le prochain sommet vise à trouver des solutions à l’insécurité, à la piraterie et au grand banditisme dans le golfe de guinée, expliqué M.Lorenzo.
« Vous transporteurs routiers de marchandises, de personnes et des biens, conducteurs de taxi motos, si l’espace maritime n’est pas protégé, votre activité serait menacée », a-t-il précisé.
De son côté, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales a sensibilisé les préfets, les représentants des collectivités locales, les garants des us et coutumes, les groupes des jeunes et des femmes, les délégations spéciales de la région de plateaux-ouest.
M. Boukpessi s’est prêté au même exercice que son collègue de la communication, de la culture, de la formation civique et des sports. Outre les enjeux ce de sommet, il a surtout mis l’accent sur les efforts fournis par le gouvernement pour sécuriser les eaux togolaises.
Il énuméré pêle-mêle, les mesures prises notamment la création du Haut Conseil pour la mer, la création d’une préfecture maritime, la commission nationale chargée des frontières maritimes, l’adoption d’une stratégie nationale pour la mer et le littoral et le renforcement des capacités d’intervention de la marine nationale en matériels.
Le ministre a exhorté les uns les autres à la vigilance, à la lutte contre le terrorisme et à faire de la sécurité maritime, un facteur d’intégration sociale et de cohésion.
La rencontre s’est achevée par un débat ayant permis aux participants d’être éclairés sur leurs rôles et responsabilités.
Plus de 3.000 invités sont attendus à Lomé pour ce sommet qui a pour objectif de définir une stratégie commune de lutte contre l’insécurité maritime en Afrique et de promouvoir l’économie bleue marine.
Le grand enjeu de cette rencontre : l’adoption de la charte de Lomé.
Une fois adoptée dans la capitale togolaise, cette charte sera soumise au Conseil de sécurité de l’ONU. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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