Les employés de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) ont déclenché ce mercredi, une nouvelle grève de 48 heures, a indiqué à l’Agence Savoir News Poro Egbohou, secrétaire général du Syndicat national des mineurs du Togo (Synamito) et porte-parole de la délégation du personnel de ladite société.
« Rien n’a bougé depuis la grève des 9, 10 et 11 août. Seul le directeur des ressources humaines nous a rencontrés. C’est le calme plat depuis le matin sur le site d’extraction (Hahotoè) et à l’usine de traitement (Kpémé) », a déclaré M.Egbohou.
« Avec notre détermination, nous irons jusqu’au bout. Nous allons reconduire la grève, si les lignes ne bougent pas », a-t-il martelé.
« Depuis 2013, les discussions piétinent. Nos salaires ne sont pas conformes à la grille de la convention interprofessionnelle du Togo », a ajouté M.Egbohou.
Les employés de la SNPT exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ils réclament notamment le respect des minima conventionnels et le reclassement du personnel, la protection du personnel, les primes de production et de rendement et la révision des primes de transport et de logement.
Vital pour l’économie togolaise, le secteur du phosphate, premier produit d’exportation (40% des recettes) avait traversé une période très difficile. La production avait considérablement chuté, passant de 5,4 millions de tonnes en 1997 à 800.000 tonnes en 2007.
Les mesures prises par le gouvernement ces dernières années et les investissements effectués, ont permis d’améliorer légèrement la production. En 2015, le Togo a produit 1,5 million de tonnes de phosphate contre 1,110 million de tonnes en 2014. FIN
Photo @ Archives
Junior AUREL
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