Quelque 270 élèves-professeurs de plusieurs filières (histoire-géographie, sciences, physiques-chimie, sciences de la vie et de la terre, mathématiques, français et anglais) ont achevé à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), deux jours de formation sur l’application des méthodes d’éducation sans violence, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette formation est organisée par l’Ong Bornefonden/Togo en collaboration avec la Coalition Nationale Togolaise pour l’Éducation pour Tous (CNT/EPT).
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de « Renforcement des adolescents, des jeunes et la société civile à jouer un rôle déterminant pour la création d’environnements éducatifs protecteur et épanouissant dans les établissements secondaires du Togo » ou « Éduquer autrement II » à travers le Fonds de la Société Civile Danoise (CISU).
Ces élèves-professeurs ont été entretenus sur les différents types de violences (causes et conséquences) et le cadre de protection des enfants et des jeunes au Togo.
Selon Séna Akakpo-Numado (conférencier principal et professeur de psychologie), la violence est l’utilisation de la force sur un autre individu ou un groupe d’individus à l’école, à la maison, sur le lieu de travail… pour obtenir un but.
Il existe cinq types de violences : psychologique, verbal, physique, sexuel et le cyber violence.
Ces violences, a-t-il souligné, entraînent des blessures physiques, morales, psychologiques, l’infirmité, la déformation, la perte de vue voire la mort.
Sur le lieu d’apprentissage, l’éducateur doit avoir la maîtrise de soi, la maîtrise du groupe (classe) et doit également appliquer la discipline positive reposant à la théorie des 3R : la sanction infligée à l’apprenant doit être relative à la faute commise, relative à la psychologie de l’élève et doit être Raisonnable.
Précisons que le projet « Éduquer autrement II » vise à amener les futurs enseignants à contribuer à la lutte contre les violences à l’égard des enfants et jeunes en matière d’éducation et de formation dans les établissements au Togo. FIN
D’Atakpamé, Edourad KAM
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