Les activités sont paralysées depuis mardi sur le site d’extraction (Hahotoè) et de traitement (Kpémé) de phosphate, suite à une grève de 72 heures déclenchée mardi par des employés de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), a constaté l’Agence Savoir News.
Ce mercredi, les machines étaient au repos, les travailleurs n’étant pas à leurs postes. Les employés de la SNPT exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Selon Poro Egbohou, secrétaire général du Syndicat national des mineurs du Togo (Synamito) et porte-parole de la délégation du personnel de la SNPT, interrogé pa l’Agence Savoir News, le mouvement a été enclenché en raison du piétinement des discussions autour de la plateforme revendicative des travailleurs de la société.
« Depuis 2013, les discussions piétinent. Nos salaires ne sont pas conformes à la grille de la convention interprofessionnelle du Togo », a-t-il souligné.
« Nous réclamons aussi des conditions de sécurité sur les lieux de travail. Les ouvriers n’ont pas de tenues vestimentaires et de chaussures de sécurité », a dénoncé M.Egbohou.
La grève fait suite au préavis adressé le 27 juillet dernier par les organisations syndicales de ce secteur à la direction de la société, et qui est resté sans suite.
Depuis 2013, les employés de la SNPT réclament notamment le respect des minima conventionnels et le reclassement du personnel, la protection du personnel, les primes de production et de rendement et la révision des primes de transport et de logement.
Rappelons que le phosphate est le premier produit d’exportation du Togo, avec 40% des recettes. FIN
Edem Etonam EKUE
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