Quelque 80 volontaires et secouristes (agents de santé communautaires) des préfectures d’Agou, d’Adéta, de Danyi et de Kloto ont entamé lundi Adéta et à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de deux jours, sur la santé oculaire de l’enfant, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette formation organisée par la Croix Rouge Togolaise (CRT), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « prévention des déficiences visuelles chez l’enfant au Togo ». Elle est financée par Christoffel Blindenmission (CBM, une organisation internationale intervenant dans le domaine de Handicap pour la prise en charge de la santé oculaire de l’enfant), le ministère allemand de la coopération (BMZ) et le Lions club International.
La formation vise à renforcer les connaissances des volontaires secouristes de la Croix rouge, des agents de santé communautaires pour l’identification et le référencement des enfants souffrant de déficiences visuelles vers les centres de santé.
La cécité est un véritable problème de santé publique dans la plupart des pays en voie de développement.
Selon l’OMS, 285 millions de personnes sont atteintes de déficiences visuelles, dont 39 millions d’aveugles. Près de 90% de personnes qui présentent une déficience visuelle vivent dans des pays en développement où 80% de l’ensemble des déficiences visuelles sont évitables ou curables.
Pour le premier jour, les participants ont été mieux outillés sur le mouvement de la Croix Rouge, la Croix Rouge Togolaise et le cahier de charges du volontaire secouriste agent de santé communautaire.
Ils ont également reçu une bonne dose de notions sur la méthode de dépistage des troubles visuelles chez l’enfant, la lutte contre les maladies oculaires, la conduite à tenir devant une pupille blanche chez l’enfant, le diagnostic et conduite à tenir devant une cataracte congénitale (notamment le trachome) et le glaucome.
Les stratégies communautaires de la Croix Rouge, les techniques de communication, la présentation du support de communication (boîtes à image) et des outils de reporting et fiches de référence seront également au menu de cet atelier de formation.
Selon Satchi Benjamin (coordonnateur du projet), ces volontaires, une fois retournés dans leurs localités respectives vont mener des activités de sensibilisation à l’endroit de la communauté pour que les enfants souffrant de déficiences visuelles puissent être identifiés et référencés. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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