Les résultats de l’étude de l’analyse du budget de l’Etat axé sur les secteurs sociaux ont été présentés aux parlementaires ce mercredi à Lomé lors d’une rencontre présidée par le vice-président de l’Assemblée Nationale Dr Etienne Baritsé, a constaté une journaliste de Savoir News.
Le représentant résident de l’UNICEF Dr Isselmou Boukrary ainsi que la directrice exécutive par intérim du Centre Autonome d’Etudes et de Renforcements des capacités pour le Développement du Togo (CADERDT) Mme Odilia Essonam, étaient aussi présents.
Réalisée par le CADERT en collaboration avec l’UNICEF, cette étude vise à présenter l’évolution de la part du budget de l’Etat octroyée aux différents secteurs sociaux sur la période de 2009 à 2014 en vue de mener un plaidoyer auprès des différents acteurs pour une allocation budgétaire plus conséquente pour l’amélioration des conditions de vies des populations surtout des plus vulnérables.
Les résultats de l’étude qui a porté sur cinq secteurs (éducation, santé, protection sociale, eau et assainissement, action sociale) révèlent que les financements octroyés aux secteurs sociaux pendant cette période, ont connu une hausse de 77,4% passant de 84 milliards en 2009 à 149 milliards en 2014.
Cependant, la part des dépenses sociales dans les dépenses budgétaires totales de l’Etat n’a pas connu le même changement. Cette part qui devrait être de 38,4% — selon la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) — n’atteint aujourd’hui que 25,5%.
La part des investissements sociaux dans les investissements de l’Etat est passée de 16, 2% en 2009 à 1, 9% en 2014.
Le document fournit donc des éléments probants qui serviront de base à toute action de plaidoyer pour une protection sociale beaucoup plus efficace de la population.
Ces plaidoyers ont pour but de favoriser l’accès à des services sociaux de base adéquats.
En prenant connaissance de ce document, les parlementaires pourront donc octroyés lors des prochaines sessions budgétaires, une part beaucoup plus importante aux secteurs sociaux, au regard de l’importance des besoins.
« L’accès aux services sociaux de base est nécessaire pour le mieux-être des populations, mais aussi et surtout est indispensable à tout développement harmonieux. C’est la raison pour laquelle, nous élus du peuple devons veiller à ce que ces préoccupations occupent une place de choix dans nos décisions.
L’amélioration des conditions de vie des populations doit être notre soucis quotidien et l’objectif principal de notre combat politique », a souligné Dr Baritsé.
Il faut noter qu’avant les parlementaires, la société civile a également pris connaissance des résultats de cette étude. FIN
En Photo: Vue des députés lors de la rencontre.
Chrystelle MENSAH
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